À la veille du week-end, de nombreux Algériens s’apprêtent à profiter d’un moment de repos. Mais ce jeudi 14 août 2025, la météo pourrait bien jouer les trouble-fêtes dans certaines régions du pays. Les dernières prévisions de l’Office National de la Météorologie (ONM) annoncent en effet un temps contrasté, mêlant soleil, pluies, orages et vents parfois soutenus.
L’ONM a placé en vigilance jaune “vents forts” et “vents de sable” les wilayas de Bordj Badji Mokhtar, Tamanrasset et In Guezzam. Ces conditions pourraient réduire considérablement la visibilité, en particulier sur les axes routiers, rendant la prudence indispensable pour les automobilistes.
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En outre, plusieurs wilayas sont également en vigilance jaune de niveau 1 pour risques de pluies et d’orages. Sont notamment citées Tébessa, Khenchela, Batna, Djanet, Tamanrasset, In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar. Des précipitations, parfois accompagnées de coups de tonnerre, pourraient donc surprendre les habitants de ces régions.
Quelle météo prévoir ce jeudi ?
Côté ciel, la journée s’annonce globalement ensoleillée sur l’ensemble des régions nord, même si quelques passages nuageux viendront ponctuer la matinée et l’après-midi, surtout sur les zones intérieures de l’est, où des averses restent possibles.
Dans le sud, le beau temps dominera également, mais l’extrême sud du pays connaîtra une couverture nuageuse plus marquée, avec un risque de pluies locales.
Bonne nouvelle pour les amateurs de sorties en bord de mer, car la mer restera calme et stable sur toute la façade littorale, permettant aux vacanciers de profiter pleinement des plages.
Tsunami en Méditerranée : un risque quasi certain, selon l’UNESCO
La Méditerranée, mer semi-fermée au charme légendaire, cache sous sa surface une activité tectonique bien réelle. Le contact entre la plaque africaine et la plaque eurasienne, particulièrement marqué dans la partie orientale, provoque parfois des secousses sismiques sous-marines capables de générer des vagues inhabituelles.
Ces phénomènes, rares, mais documentés, ont déjà marqué l’histoire, en 1887, puis plus récemment en 2003, la région a connu des événements qui rappellent que le risque existe bel et bien.
Dans le cadre d’un programme coordonné par l’UNESCO, des chercheurs ont passé au crible un vaste catalogue d’événements marins historiques. Ils ont utilisé une échelle d’intensité en 12 niveaux et des modèles mathématiques proches de ceux employés pour évaluer les séismes. Leur objectif est d’estimer la probabilité qu’un tsunami frappe la Méditerranée, sans se limiter à la hauteur des vagues.
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Les résultats, publiés dans la revue Pure and Applied Geophysics, sont frappants. En effet, les scientifiques évaluent à près de 100 % la probabilité qu’une vague de plus d’un mètre déferle sur les côtes méditerranéennes au cours des trente prochaines années. Les zones les plus exposées se trouvent dans l’est du bassin, avec un risque accru pour la Grèce, la Turquie, Chypre ou encore le Liban.
Les simulations probabilistes évoquent même une période possible de survenue entre 2045 et 2054. Les experts rappellent toutefois qu’il ne s’agit pas d’une prédiction au sens strict, mais d’une estimation statistique basée sur des données historiques et géologiques. Un rappel scientifique que, malgré la beauté et l’apparente tranquillité de la Méditerranée, ses fonds marins restent le théâtre de forces colossales.