Les faits remontent à novembre 2015 quand Abbes Haddadi, un jeune algérien, a commencé son voyage pour rejoindre les rangs de terrorisme en Syrie. Le terroriste s’était rendu en Algérie, fin 2015 en provenance d’Allemagne, première escale de son long périple. Il passera ensuite par les Emirats, l’Iran et la Turquie pour entrer finalement en Syrie.
Nathalie Haddadi qui avait fourni à son fils la somme de 5500 euros en billets d’avion et en mandats, s’était rendu compte que son fils n’était plus en vacance à Kuala Lumpur comme prévu, lorsqu’elle avait reçu un appel en anglais à partir de Téhéran. Quelque temps après, Abbes lui annonce qui ‘il avait rejoint la Syrie: »Pardonne moi maman je t’aime mais j’aime dieu plus que toi ».
L’avocat de Nathalie Haddadi estime que la mère n’a rien à voir avec le terrorisme, pour lui : »apporter un secours financier ne revient pas à cautionner des actes terroristes ». Il évoque « le devoir familial ».
La mère comparait devant le tribunal correctionnel de Paris pour financement du terrorisme.