La place du 1er Mai évacuée dans le calme
Dix-neuf personnes (8 policiers, dont 2 grièvement, et 11 manifestants et passants) ont été blessées et 9 autres interpellées devant le siège du parti, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. « Faisant fi de l’interdiction de la marche préconisée par un parti politique,
le RCD, notifiée le 12 janvier 2011 et réitérée le 20 janvier, 250 personnes environ se sont regroupées hier, dès 10 h au niveau du siège du parti rue Didouche Mourad » dans le centre d’Alger, a précisé la même source. Les services de sécurité « ont eu à intervenir pour faire respecter l’interdiction de la marche, dégager la voie publique et permettre la circulation », a précisé le ministère de l’Intérieur, déplorant que « des pierres, des chaises et des objets contondants aient été lancés, à partir des fenêtres du siège du parti, en direction des agents de l’ordre public ». « Tous ces évènements ont entraîné un bilan de huit blessés parmi les policiers, dont deux grièvement, et onze autres parmi les manifestants et les passants, tous traités sur place », a indiqué le ministère.
250 militants et sympathisants rassemblés devant le siège du parti.
9 personnes interpellées pour “voies de fait” et “port d’armes blanches prohibé”.
La marche à laquelle a appelé le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), n’a pu avoir lieu, hier. Non autorisée par la wilaya d’Alger, elle a été empêchée par les forces de l’ordre au niveau de la place du 1er Mai, point de départ de la marche.
Les forces de l’ordre se sont déployées à travers toutes les artères menant à cet endroit. Des petits groupes de militants et de sympathisants du RCD et des représentants d’organisations, ont tenté de marcher en direction de la rue Hassiba Ben Bouali mais ils ont été dispersés dans le calme par la police qui était présente massivement. Le président du RCD, Saïd Sadi, et ses militants n’ont pas pu également effectuer leur marche, à partir du siège du parti situé à la rue Didouche Mourad.
Dix-neuf personnes (8 policiers, dont deux grièvement et 11 manifestants et passants) ont été blessés et 9 autres interpellés lors d’un regroupement de militants devant le siège du parti, a indiqué un communiqué du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Faisant fi de l’interdiction de la marche notifiée le 12 janvier 2011 et réitérée le 20 janvier, 250 personnes se sont rassemblées hier, au niveau du siège, précise la même source.
Les services de sécurité ont eu à intervenir pour faire respecter l’interdiction de la marche, dégager la voie publique et permettre la circulation, précise encore le ministère de l’Intérieur, déplorant que des pierres, des chaises, des objets contondants aient été lancés à partir des fenêtres du siège du parti, en direction des policiers.
La même source indique que certains militants du RCD ont été blessés à l’intérieur du siège de leur formation politique, suite à des bousculades, ajoutant que son chef a sollicité les services de la protection civile pour évacuer le chef de son groupe parlementaire blessé.
Le communiqué indique également que le regroupement s’est dispersé de lui-même à 15 heures.
Rappelons que la wilaya d’Alger avait exhorté les citoyens à faire preuve de sagesse et de vigilance et à ne pas répondre aux provocations et cela, afin d’éviter que des atteintes ne soient portées à leur tranquillité et à leur quiétude et sérénité.
Le communiqué de la wilaya d’Alger a précisé que les marches dans la capitale ne sont pas autorisées et que tout rassemblement sur la voie publique est considéré comme une atteinte à l’ordre public.
Le RCD avait appelé à l’organisation d’une marche hier de la place du 1er Mai vers le siège de l’Assemblée populaire nationale.
Il est à préciser que les 9 personnes interpellées lors de l’évacuation de la voie publique ont été relâchées hier, par les services de l’ordre.
Le président du RCD souhaite un débat politique permettant aux partis de « concourir »
Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), M. Saïd Sadi, a souhaité hier, la mise en place d’un débat politique permettant aux partis politiques de « concourir ».
« Il s’agit de créer les conditions d’un débat politique pour permettre aux partis politiques de concourir », a affirmé le président du RCD dans un point de presse au siège de son parti à la rue Didouche-Mourad, après l’empêchement de la marche à laquelle il avait appelé.
Il a réaffirmé la détermination de son parti à entreprendre « d’autres actions plus concertées et plus larges ». « Il va falloir prendre les choses avec un maximum d’organisation », a-t-il ajouté.
Communiqué du ministère de l’Intérieur
Dix-neuf personnes (8 policiers, dont 2 grièvement, et 11 manifestants et passants) ont été blessées et 9 autres interpellées devant le siège du parti, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. « Faisant fi de l’interdiction de la marche préconisée par un parti politique, le RCD, notifiée le 12 janvier 2011 et réitérée le 20 janvier, 250 personnes environ se sont regroupées hier, dès 10h au niveau du siège du parti rue Didouche Mourad » dans le centre d’Alger, a précisé la même source.
Les services de sécurité « ont eu à intervenir pour faire respecter l’interdiction de la marche, dégager la voie publique et permettre la circulation », a précisé le ministère de l’Intérieur, déplorant que « des pierres, des chaises et des objets contondants aient été lancés, à partir des fenêtres du siège du parti, en direction des agents de l’ordre public ».
« Tous ces évènements ont entraîné un bilan de huit blessés parmi les policiers, dont deux grièvement, et onze autres parmi les manifestants et les passants, tous traités sur place », a indiqué le ministère.
La même source a relevé que « certains militants du RCD ont été blessés à l’intérieur du siège du parti suite à des bousculades », ajoutant que « c’est le cas du chef du groupe parlementaire de cette formation, pour lequel M. Saïd Sadi (président du RCD) a personnellement sollicité les services de la Protection civile pour son évacuation ».
Enfin, neuf personnes ont été interpellées pour « voies de fait » et certains pour « port d’armes blanches prohibées », indique encore le communiqué, précisant que le regroupement s’est dispersé de lui-même à 15 h.
Le SG de l’O.N.E.M : “Le dialogue, seul moyen de résoudre les problèmes sociaux”
Le secrétaire général de l’Organisation nationale des enfants des Moudjahidine (ONEM), Khalfa Mebarek, a affirmé hier, à Guelma que le dialogue constitue « l’unique moyen efficace pour résoudre tous les problèmes sociaux ». Estimant que la conjoncture actuelle nécessite « la conjugaison des efforts de tous », M. Khalfa a souligné, au cours d’une conférence sur le rôle de l’ONEM au sein du mouvement associatif, tenue à la maison de la culture Abdelmadjid-Chafai, que le dialogue permet de maintenir l’unité des rangs qui constitue une nécessité pour atteindre les objectifs de développement tracés.
Il a également affirmé que « nul ne peut aujourd’hui faire semblant d’ignorer les grandes réalisations de l’Algérie durant les dernières années, sur les plans politique et social » dont l’effacement de la dette extérieure, la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, les nombreux dispositifs d’emploi de jeunes et le programme de construction d’environ 2 millions de logements.
Le responsable de l’ONEM a appelé à « ne pas emboîter le pas aux courants défaitistes qui œuvrent à saboter le pays », estimant que l’Algérie qui avait vécu durant les années 1990 une décennie noire est « revenue de très loin grâce à la loyauté de ses enfants et a réussi à rétablir les institutions constitutionnelles et les instances élues pour mener actuellement d’importants programmes de développement ».
S’agissant des revendications des enfants de Moudjahidine, M. Khalfa Mebarek a estimé que le moment présent « n’est pas opportun pour en débattre », avant de rappeler que l’ONEM a été créée en 1993 dans des conditions difficiles mais n’a pas cessé, depuis, de se dresser au côté de toutes les forces vives du pays. La conférence a été également marquée par la projection d’un documentaire sur les sacrifices consentis par le peuple algérien durant la guerre de Libération et après l’indépendance, ainsi que sur l’action de l’ONEM et son rôle dans la vie politique du pays.
