La mainmise du Président sur l’État

La mainmise du Président sur l’État
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Les récents changements effectués par le président Bouteflika, au niveau du gouvernement et dans les corps de sécurité, a surpris les observateurs, et a introduit le pays dans un état d’anticipation quant à savoir s’ il y aura d’autres décisions «plus révolutionnaires», qui seront révélées dans les prochains jours, à un moment où certains croient que la maladie a affaibli le premier magistrat.

Pour les observateurs, cette décision inattendue est un « séisme politique » qui a bouleversé l’équilibre des pouvoirs à l’envers, et le réorganiser dans sa pyramide. Tout monde se rappelle de la déclaration de Bouteflika durant son premier mandat à travers laquelle, il disait «je n’accepterai pas d’être les trois quarts du président, mais il semble que cette incarnation fut retardée jusqu’à la dernière année de son troisième mandat.

Il était vigilent dans ce remaniement, dans lequel, il a gardé Sellal, dans son poste de Premier ministre, ainsi le contrôle des portes feuilles clés par ses hommes, qui sont directement liés à la prochaine élection présidentielle, à l’image de l’ancien président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, qui a été nommé ministre d’État et ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Louh, ministre de la Justice, ainsi que Ahmed Gaïd Salah, au poste de vice-ministre de la Défense, succédant le général Abdelmalek Guenaïzia.

De cette façon, le président Bouteflika a, jusqu’ici au moins, chiffré toutes les issues menant à la Présidence, en tenant compte de toutes les probabilités qui pourraient entraver le chemin, et ces dernières sont trois pas moins et pas plus, la première étant: présenter sa candidature pour un quatrième mandat selon son état de santé .

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Deuxièmement: prolonger le troisième mandat de deux ans, l’une des probabilités soulevées en cas où son état de santé ne lui permettra pas de se présenter pour le quatrième mandat, mais cela dépend du contenu de l’amendement constitutionnel, qui est encore flou, mais ce n’est pas si dur s’il le veut . Et troisièmement: Que le président Bouteflika se tiendra derrière le candidat pour la course présidentielle, et lui préparera toutes les possibilités qui lui permettraient l’arrivée au Palais d’El Mouradia en toute sécurité et à l’abri de toute surprise probable.