En faisant la genèse du développement en Algérie depuis 1962, que ce soit dans les domaines politique, économique, social et culturel, nous aboutissons inévitablement à un vrai fiasco et une léthargie qui ne dit pas son nom. Il nous a été donné de constater malheureusement que presque tous les secteurs confondus ont failli à leurs missions en raison tout d’abord d’un système politique inadéquat aux réalités sociales algériennes qui n’a pas su gérer entre autres le secteur du tourisme. Tout cela est dû en grande partie dès l’indépendance acquise au manque de vision claire et bien définie vers l’avenir pour pouvoir mettre en place une politique et non une boulitique tout d’abord sur la mauvaise prise en charge du dossier à l‘indépendance car gérer, c’est prévoir . Est-il possible d’imaginer que dans un pays comme le notre qui a tous les atouts aussi bien climatiques, un littoral vierge de 1200 kilomètres qui ne demande qu’à être exploité et des conditions favorables en tout point de vue voir son tourisme embryonnaire depuis 1962 alors que d’autres pays voisins qui parmi eux n’ont presque rien pour se comparer à nous puissent avoir un tourisme florissant avec peu de moyens sauf qu’ils ont des idées et surtout une volonté de fer pour développer ce secteur qui est leur source de vie. En premier lieu, les premiers responsables de l’époque furent confrontés au blocage de l’administration qui est pour beaucoup dans le freinage du développement du pays jusqu’à ce jour car tout est reporté aux calendes grecques en raison de l’incompétence et du laxisme voulu pour freiner tous les secteurs confondus par une horde de « aidaryines » qui bloque volontairement tout ce qui passe par eux et cela à tous les niveaux de la hiérarchie de l’administration qui pullule de ce genre d’énergumènes, qui sont pour beaucoup dans le marasme social algérien qui provoque jusqu’à ce jour des mécontents parmi la population algérienne et c’est une des causes des fléaux sociaux comme la délinquance, le suicide qui est devenu une mode et un refuge pour les déprimés, les incompris et les laissés pour compte alors que l’Etat actuel sortant de sa torpeur fait tout ce qui est en son pouvoir pour essayer de remédier et solutionner tous les problèmes du citoyen et plus précisément la frange juvénile que ces « aidaryines » veulent briser mais avec un demi-siècle de retard.

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