La lutte contre le cancer exige une conjugaison des efforts de tous les acteurs (associations)

La lutte contre le cancer exige une conjugaison des efforts de tous les acteurs (associations)

Plusieurs associations algériennes de lutte contre le cancer ont plaidé dimanche pour une conjugaison des efforts de tous les acteurs concernés, en vue d’un meilleur suivi des malades.

« En attendant la réception de médicaments anticancer et de nouveaux équipements médicaux, il est important que tout un chacun s’implique dans la lutte contre le cancer pour une meilleure prise en charge des personnes atteintes de cette maladie et qui n’ont pas encore accès aux soins », a indiqué Samia Gasmi, présidente de l’association « Nour El Doha » lors d’une conférence-débat au forum du journal DK News.



Elle a, par la même occasion, appelé les autorités à travailler « en synergie » avec les associations en vue de trouver les solutions appropriées aux problèmes que vivent les cancéreux.

Mme Gasmi a exhorté, à ce propos, la CNAS à songer, en plus de la campagne qu’elle mène pour le dépistage précoce du cancer du sein, à établir des conventions avec les centres d’imagerie médicale.

Cette association, qui vient en aide aux malades du cancer, a également relevé le manque de médicaments et la difficulté d’obtenir des rendez-vous en radiothérapie, problèmes auxquels sont quotidiennement confrontés les malades.

« Les malades sont contraints de se déplacer jusqu’aux grands centres de soins à la recherche d’un lit à l’hôpital avec tous les frais que cela exige », a déploré Nouara Rebab, de l’association « Russicada » de Skikda.

De son côté, le coordinateur de l’association « Nour El Doha », Fethi Benachenhou, a estimé que le programme national de lutte contre le cancer devait être opérationnel dans l’immédiat pour améliorer la qualité des soins.

Il a proposé, à cet égard, de décharger les CHU de certaines tâches médicales en instruisant les polycliniques de suivre les personnes atteintes de cancer, notamment en ce qui concerne les premiers soins.

Le président de l’association « El Fedjr », le Dr El Hadj Mekrachi, a insisté, quant à lui, sur la formation des paramédicaux, dont le rôle est « capital » dans le suivi des malades, a-t-il affirmé.

L’Algérie enregistre chaque année plus de 40.000 nouveaux cas de cancer, dont 28.000 nécessitent des soins par radiothérapie et 8.000 seulement ont accès à cette technique.