Le ministre de la Santé continue de défendre le projet de loi sanitaire. Mokhtar Hasbellaoui assure que la gratuité des soins est maintenue en dépit de l’introduction d’articles énonçant clairement la possibilité de demander aux usagers des structures de la santé une «contribution financière». Il en profitera pour réaffirmer, une fois de plus, que le maintien du service civil était non négociable.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Deuxième jour hier des débats autour du projet de loi sanitaire au Sénat. Le ministre de la Santé en a profité pour réaffirmer, une fois de plus, que l’Etat n’avait pas l’intention de se désengager ni de remettre en question le principe de la gratuité des soins.
Aux dires du ministre de la Santé, la loi antérieure était devenue obsolète, empêchant le système de santé d’avancer alors que le texte présenté aux sénateurs porte, selon lui, en son sein les moyens permettant de mettre un terme aux dysfonctionnements, notamment ceux relevés par les sénateurs dans leurs interventions.
Les débats qui avaient précédé l’intervention du ministre de la Santé sont restés centrés sur la notion de gratuité des soins. Les sénateurs se sont, en effet, interrogés au sujet de cette dernière. Il ne s’agit pas, affirment beaucoup de sénateurs, de pouvoir avoir droit à une consultation chez un médecin généraliste sans pour autant avoir l’opportunité d’accéder à des soins spécialisés qui sont, déplorent-ils, souvent réservés aux personnes ayant l’opportunité d’avoir recours à des interventions.
Le texte adopté par les députés le 30 avril dernier sera proposé à l’adoption demain.
Le ministre de la Santé pourrait alors, à cette occasion, rompre le silence et s’exprimer au sujet des développements dans le conflit des résidents.
N. I.