Le directeur général de l’entreprise turque, Mapa chargée de la réalisation du stade de 50.000 places de Tizi Ouzou, Galip Boyacloglu a averti, jeudi, que le délai de livraison de ce projet pourrait ne pas être respecté si la pénurie des matériaux de construction le ciment et le tuf viendrait à persister dans le temps.
Il a appelé les autorités de la wilaya de Tizi Ouzou à l’accompagner pour s’approvisionner en temps et quantités voulus auprès des entreprises privées ou publiques.
Le responsable turc, qui s’exprimait au cours d’une visite d’inspection de ce chantier effectuée par le tout le nouveau président de l’assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou, Mohamed Klaleche, n’a pas manqué l’occasion pour mettre en avant ce problème d’approvisionnent en matériaux de construction pour justifier d’éventuels retards sur les délais prévus pour la livraison de ce stade implanté à Boukhalfa( sortie Ouest de la ville de Tizi Ouzou).
Interrogé par le P/APW si l’engagement pris devant son assemblée par le maitre de l’ouvrage, à savoir la direction locale de la jeunesse et des sports (DJS), de le livrer en décembre 2016, Galip Boyacloglu a mis en avant la disponibilité des deux matériaux.
De son côté, le responsable de la DJS de Tizi Ouzou Dahmane Iltache a indiqué que le taux d’avancement des travaux de réalisation de ce stade a atteint les 60% et que des mesures ont été prises afin de répondre à la préoccupation de l’entreprise turque.
Il a, à ce propos, assuré qu’un arrête du wali sera signé pour l’acquisition des 600.000 m3 de tuf au niveau d’une carrière à Sidi Naamane et que la cimenterie Lafarge a été sollicitée pour mettre à sa disposition les quantités nécessaires de béton.
Comme il a précisé qu’actuellement 12 des 32 milliards DA ont été consommés tout en précisant que plus de 50% de ce montant dudit marché seront consacrés aux équipements du stade.
Il est à rappeler que les travaux du stade de Tizi Ouzou ont commencé depuis 2005 par des terrassements avant la reprise du chantier en avril 2010 par l’ETRH Hadad et l’entreprise espagnole FCC Construction.
La lenteur dans sa réalisation avait amené le maitre de l’ouvrage à rompre le contrat avec les espagnoles et faire appel à l’entreprise turque Mapa en 2015.
