Aucun joueur local n’a été retenu au sein de la liste des 25. Hormis deux gardiens de but qui vont seconder Raïs Mbolhi, aucun local n’a été retenu bien que plusieurs stages aient été organisés durant les mois de mars et avril. Beaucoup s’interrogent ainsi sur l’utilité des stages en question. Pourquoi a-t-on programmé autant de stages pour ne prendre personne après ? Des questions qui resteront posées tant que Halilhodzic n’aura pas donné d’explication. Mais au bout de plusieurs contacts avec des responsables à la Fédération, qui ont voulu garder l’anonymat, on est arrivé à une conclusion.
En effet, Vahid Halilhodzic a demandé à Mohamed Raouraoua après la qualification en Coupe du monde d’augmenter le salaire de ses assistants. Une démarche qui n’avait qu’un seul but, préparer le terrain pour demander lui aussi une augmentation de salaire. La réaction de Raouraoua a été négative. Il a refusé toute augmentation de salaire, sous prétexte que la majorité des assistants sont à l’étranger régulièrement. Mais un accord a été trouvé entre les deux hommes pour que les assistants de Halilhodzic (On ne sait pas si tous les membres du staff sont concernés ou une partie) touchent une prime de stage, lors de chaque regroupement. Cette prime est estimée à 2000 euros pour chaque stage.
C’est cette décision qui a ainsi poussé certains assistants, pas tous, à rester d’une manière permanente à Alger et surtout de programmer des stages pour les gardiens de but et d’autres pour les joueurs locaux, dans le but de toucher plus de primes et non pas pour le bien de la sélection. C’est ce qui justifie qu’aucun joueur local n’ait été retenu dans la liste des 25 joueurs.
Pour sa part, Mohamed Raouraoua a vite compris les raisons des stages organisés. D’ailleurs, il n’était pas d’accord au départ sur la programmation de certains regroupements des locaux, mais ne voulant pas créer de polémique, il a laissé faire. C’est parmi les raisons ayant poussé Raouraoua à agir en décidant d’engager un nouveau sélectionneur à la place de Halilhodzic, en plus du refus de ce dernier de répondre à la prolongation de contrat actuellement.