La Ligue arabe interpelle le Brésil et l’Australie sur le statut juridique d’El-Qods

La Ligue arabe interpelle le Brésil et l’Australie sur le statut juridique d’El-Qods

LE CAIRE – La Ligue arabe a adopté mardi une résolution appelant le Brésil et l’Australie, à respecter le droit international et les résolutions internationales concernant le statut juridique de la ville d’El-Qods et de ne pas soutenir les « plans » de l’occupant israélien, ont rapporté des médias locaux.

La réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue, au niveau des ambassadeurs, a décidé mardi de « dépêcher une délégation gouvernementale de Haut niveau pour rencontrer les responsables brésiliens et australiens » afin de les interpeller sur cette question.

La délégation, composée de représentants des pays membres et du secrétariat général de l’organisation panarabe, alertera les responsables brésiliens et australiens sur la nécessité de « respecter le droit international et les résolutions internationales concernant le statut juridique de la ville d’El-Qods », ont ajouté les mêmes sources.

La démarche de la Ligue arabe intervient après l’annonce de l’Australie de « reconnaître » El Qods-Ouest comme « capitale » d’Israël, tout en précisant que le déménagement de sa mission diplomatique de Tel-Aviv vers la ville sainte attendrait la conclusion d’un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.

Pour sa part, le président brésilien, Jair Bolsonaro, a annoncé, dans la foulée de son élection le 28 octobre dernier, le prochain transfert illégal de l’ambassade du Brésil à El-Qods occupée, comme l’ont déjà fait les Etats-Unis en mai dernier.

Dans ce contexte, la Ligue a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à « assumer ses responsabilités en faisant pression sur Israël, la force occupante en Palestine  afin qu’il arrête immédiatement ses agressions contre le peuple palestinien ».

L’occupant israélien a procédé à des arrestations massives et des tueries sans précédent contre les Palestiniens, notamment contre ceux vivant dans la bande de Ghaza qui manifestent depuis le 30 mars dernier contre le blocus imposé à l’enclave et pour le droit de retour des réfugiés palestiniens spoliés de leurs terres et biens en 1948.