La Ligue arabe condamne les déclarations de l’Australie sur El-Qods

La Ligue arabe condamne les déclarations de l’Australie sur El-Qods

LE CAIRE – La Ligue arabe a fustigé lundi les déclarations du ministre australien de la Justice selon lesquels El-Qods « n’était pas occupée et que la colonisation était légale ».

Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Benhelli, a indiqué avoir remis lundi à l’ambassadeur australien au Caire une lettre de contestation adressée par le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al Arabi, à la chef de la diplomatie australienne, Julie Bishop.

Dans une déclaration, M. Benhelli a précisé qu’il avait informé l’ambassadeur australien qu’ »El-Qods est une question sacrée et compte parmi les constantes fondamentales des Arabes et musulmans », qualifiant ces déclarations d’ »inadmissibles ». « C’est la première fois que nous entendons de tels propos en dehors d’Israël et avons par conséquent demandé une mise au point officielle à ce sujet », a-t-il souligné.

Il a affirmé en revanche, que l’ambassadeur australien avait informé l’organisation ce jour que la position de l’Australie de la question palestinienne restait sans changement tout en soutenant la cause palestinienne.

D’autre part, M. Benhelli a annoncé que la Ligue arabe entreprenait des démarches aux plans régional et international et à travers ses missions à l’étranger pour répondre à la position australienne.

A une question sur l’escalade de l’agression israélienne à l’encontre du peuple palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza notamment après la disparition de trois Israéliens, il a indiqué que l’organisation panarabe condamnait avec fermeté cette escalade par les autorités de l’occupation israélienne et leur tentative de la justifier. Il a affirmé qu’Israël tentait de dissimuler ses plans visant à faire échouer le processus de paix en fomentant des prétextes pour justifier son agression contre le peuple palestinien.

Le secrétaire général adjoint a déclaré enfin, que la Ligue arabe était en contact avec différentes parties internationales notamment l’Union européenne (UE) et les Nations unies pour prendre les mesures nécessaires pour faire face à cette agression.