La Ligue arabe a demandé à la communauté internationale notamment les Nations Unies, le Conseil de sécurité et le quartette de faire pression sur Israël pour l’empêcher de poursuivre son appropriation des terres palestiniennes occupées, de torpiller les efforts de paix et d’imposer la politique du fait accompli qui réduit l’établissement d’un Etat palestinien indépendant et souverain, à l’état de rêve irréalisable.
Dans un communiqué publié mardi à l’occasion du 34éme anniversaire de la journée de la terre, la Ligue arabe a souligné qu »Israël ne s’est pas limité à l’appropriation des terres du peuple palestinien mais tente de lui confisquer également son histoire et son patrimoine comme le montrent les dernières décisions du gouvernement israélien d’annexer les mosquées d’Abraham et de Bilal Ben Rabah au patrimoine juif ».
La communauté internationale endosse, selon la Ligue arabe, la responsabilité juridique et morale des incessantes violations israéliennes des droits du peuple palestinien, en contradiction « flagrante » avec le droit et les conventions internationaux notamment la quatrième convention de Genève de 1949.
Les gouvernements israéliens successifs, a encore noté la ligue arabe, poursuivent la voie de la confiscation et de la violation des terres palestiniennes et disposent des terres des palestiniens déplacés de leurs villages d’origine à l’intérieur d’Israël.
La Ligue arabe a souligné la colonisation israélienne qui s’étend sur les territoires palestiniens occupés en 1967 par la construction de nouvelles colonies ou l’extension de celles existantes dont la dernière en date est la décision gouvernementale portant construction de 1600 unités d’habitation à El Qods-Est en violation flagrante de toutes les résolutions et principes de la légalité internationale.
Le mur de séparation qui dévorera 22% des territoires palestiniens occupés est, selon la Ligue arabe, « un défi caractérisé à la communauté internationale et à la décision de la cour internationale de justice sur le caractère illégal du mur ».
La journée de la terre a été décrétée en souvenir du 30 mars 1976 lorsque la population palestinienne s’était révoltée contre la décision israélienne de confisquer de grandes proportions de terres palestiniennes détenues encore par les palestiniens après 1948. Cette opération avait induit la destruction de 418 villages arabes avec interdiction pour ses habitants d’y retourner.
Les affrontements avec les forces israéliennes avaient alors fait 6 victimes parmi les palestiniens, des centaines de blessés et de milliers d’arrestations.