Le choix de la 3G au lieu de la 4G est expliqué par le ministre par le faible pouvoir d’achat des Algériens.
Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a indiqué hier que la première licence d’exploitation de la téléphonie mobile 3G, sera attribuée le 23 octobre prochain.
«Nous allons annoncer l’octroi de la première licence de l’exploitation de la téléphonie mobile 3G conformément aux disposition des cahiers des charges», a-t-il affirmé en marge du 8e Salon Med-it qui a ouvert ses portes hier au Palais de la culture à Kouba. Répondant au sujet du choix de la 3G au lieu de la 4G, alors que bon nombre de pays arabes ont déjà opté pour cette dernière, le ministre a indiqué que le pouvoir d’achat actuel pour la majorité des Algériens, en plus des options qui ne seront pas utiles pour la grande masse des utilisateur, ne permet pas l’acquisition de la 4G. «Il ne faut pas comparer le pouvoir d’achat des Algériens à celui de l’Arabie Saoudite, d’autant plus, que ça ne sert à rien de payer une facture très chère si l’utilisations des appareils sera réduite aux simples communications», a expliqué le ministre. Le choix des pouvoirs publics s’est fait sur la base d’un large débat et consultations. Les coûts de l’acquisition des appareils de la 3G par les citoyens seront rationnels selon M. Benhamadi. Le passage aux toutes nouvelles technologies de l’informations et communication à haut débit, ainsi que l’option de la 4G sont tributaires du développement du contenu et de sa qualité afin d’assurer les meilleures prestations de services.«Ça ne sert à rien d’acquérir les plus grandes technologies modernes du monde si l’on n’a pas formé et préparé en conséquence», a ajouté le ministre. Qualifié de carrefour d’échanges commerciaux et d’enrichissement mutuel en termes de savoir-faire, ce 8e Salon qui a regroupé 150 entreprises spécialisées dans le domaine de l’informatique et des télécommunications dont 30% sont des sociétés étrangères venues des quatre coins de la planète, devra enregistrer au moins 5000 visiteurs, selon les organisateurs. Au programme du Med-It, plusieurs conférences-débats seront animées par des experts spécialisés dans le domaine de l’informatique et technologies de l’information et communication. Touhami Mahdjoub, directeur général de l’entreprise MHD, spécialisé dans les solutions intégrées et maîtrise des équipements en informatique et pilotage qualité que «le salon nous permet d’avoir des échanges et développement de partenariat en qualité. C’est ma troisième participation». L’entreprise MHD informatique installée dans la région parisienne n’attend que le O.K. des entreprises locales pour transférer son savoir-faire et les bonnes pratiques au développement de l’entreprise et l’économie algérienne.