La Fédération libyenne de football veut convaincre la Confédération africaine de programmer le match aller contre l’Algérie en terre libyenne, mais l’enlèvement, dimanche à Tripoli du président du Comité olympique libyen, Nabil al-Alam, fausse complètement ses calculs.
La requête de la Fédération libyenne n’a aucune chance d’aboutir après ce kidnapping confirmé par un responsable du comité olympique. «Neuf hommes armés qui se faisaient passer pour des membres de l’armée libyenne ont fait descendre M. Al-Alam de sa voiture en plein centre-ville et l’ont emmené vers une destination inconnue», a indiqué à l’AFP le directeur de son bureau, Arafat Jouan.
L’armée et le ministère libyen de l’Intérieur ont indiqué ne pas être au courant d’une quelconque arrestation, selon M. Jouan. Les Libyens veulent jouer chez eux, à Tripoli ou Benghazi, le match aller contre l’Algérie, comptant pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013. «La Fédération libyenne de football s’active actuellement pour que la rencontre face à l’Algérie se joue sur le sol libyen. Je pense que c’est tout à fait légitime que nous jouons ce match devant notre public. On veut recevoir l’Algérie chez nous», a annoncé dernièrement le sélectionneur libyen,
Abdelhafid Erbich, sur les ondes de la Radio algérienne. Les Libyens ont joué leur dernier match officiel en Tunisie, plus précisément à Sfax, face au Cameroun, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2014. Craignant un rush des supporters algériens en Tunisie, les responsables de la fédération libyenne ne veulent pas programmer ce derby contre l’Algérie en terre tunisienne. Le Maroc, le Soudan et l’Egypte sont les autres options des dirigeants de la LFF qui devront trancher début août sur le lieu du déroulement de ce très attendu derby maghrébin.
L. B