« Les forces armées ne se retirent pas de Misrata. Elles ont cessé leurs opérations à Misrata car les chefs tribaux ont décidé de prendre des mesures pour rétablir le cours de la vie », a déclaré Khaled Kaïm, vice-ministre libyen des Affaires étrangères. Selon lui, près de 60.000 civils sont prêts à combattre pour leur ville, seule agglomération détenue par les insurgés dans la partie occidentale du pays.
Les insurgés affirment, eux, que très peu d’habitants soutiennent Mouammar Kadhafi et ils accusent le dirigeant libyen de payer des mercenaires pour se faire passer pour des habitants. Samedi, les insurgés avaient indiqué que les soldats Libyens avaient quitté la ville mais qu’ils restaient à l’extérieur et étaient en mesure de la bombarder.
Des soldats fidèles au colonel libyen capturés par les opposants avaient indiqué que l’armée avait reçu l’ordre de se replier de la cité portuaire. Khaled Kaïm a, par ailleurs, indiqué que les avions de l’Otan ont mené des attaques contre des cibles à Syrte, Gariane, Aziziah, Tripoli et Hira, samedi.