Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) a demandé vendredi à cinq « pays amis », dont l’Algérie, l’instauration d’accords sécuritaires bilatéraux pour l’aider à repousser l’offensive du maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli, selon le Figaro.
En effet, Le chef du GNA, Fayez Al-Sarraj a adressé des lettres aux dirigeants de ces « pays amis », à savoir les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Algérie et la Turquie, les exhortant « à activer les accords de coopération en matière de sécurité », dont le but est de « repousser l’agression de tout groupe opérant hors de la légitimité de l’Etat, pour maintenir la paix sociale et parvenir à la stabilité de Libye », selon un communiqué du GNA.
Selon le chef du GNA, L’offensive lancée début avril par le maréchal Haftar a fourni à aux groupes terroristes « l’opportunité et le climat appropriés pour revenir en Libye où leurs activités se sont accrues ». Dans ce contexte Fayez Al-Sarraj a appelé les cinq pays « à coopérer et se coordonner » avec le GNA dans la lutte contre « ces organisations terroristes, notamment l’Etat islamique (EI) et Al-Qaïda ». Mais aussi à intensifier la coopération dans la lutte contre l’immigration clandestine, contre la criminalité organisée et le trafic d’êtres humains.