La Libye accepte la feuille de route de l’UA, la Grande-Bretagne félicite l’initiative africaine

La Libye accepte la feuille de route de l’UA, la Grande-Bretagne félicite l’initiative africaine
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Le régime du leader libyen Maammar El-Gueddafi a donné son accord à la feuille de route proposée par l’Union Africaine (UA) afin de trouver une issue pacifique à la crise en Libye, a annoncé dimanche le président sud-africain Jacob Zuma.

« La délégation (Libyenne) a accepté la feuille de route proposée par



l’UA », a déclaré le président sud-africain dans une brève déclaration aux journalistes à Tripoli, ajoutant que « la solution proposée va être détaillée dans un communiqué ».

M. Zuma a expliqué que d’autres « obligations » l’obligeaient à quitter

la Libye dès dimanche soir et qu’en revanche les autres membres de la délégation de l’UA devaient passer la nuit à Tripoli et se rendre lundi à Benghazi, bastion des rebelles libyens à 1.000 kilomètres à l’est de Tripoli, « pour tenter de convaincre l’insurrection de déposer les armes ».

Outre Jacob Zuma, la délégation de l’UA est composée de ses homologues

Amadou Toumani Touré (Mali), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) et Denis Sassou Nguesso (Congo), ainsi que du ministre ougandais des Affaires étrangères, Henry Oryem Okello.

Par ailleurs, le Foreign Office accueille favorablement l’initiative prise par l’UA pour trouver une solution pacifique au conflit en Libye, a déclaré lundi à l’APS à Londres, le porte-parole de cette Institution, Barry Marston. « Nous encourageons toute initiative tendant à réaliser des progrès pour le règlement du conflit en Libye, l’initiative de l’UA s’inscrit dans cette perspective, nous l’encourageons en attendant de voir les détails », a ajouté M. Barston soulignant qu’il n’appartient pas à la Grande-Bretagne d’accepter ou de rejeter l’initiative de l’UA, mais au peuple libyen de se prononcer à ce sujet.

Toutefois, ce responsable a souligné dans sa déclaration que la Grande Bretagne a besoin de juger le dirigeant Maammar El-Gueddafi par les actes et non par les paroles, mais globalement « nous sommes favorables à toute action menant vers des progrès et pouvant être considérée comme un pas dans la bonne direction », a conclu le porte-parole du Foreign Office.