«Notre pudeur à ne pas dire qui nous sommes réellement et ce que nous faisons, laissant ainsi libre cours à ceux dont la voix porte et qui claironnent ce que nous nous savons pas ou ne pouvons pas faire».
Avec ses mots, Emmanuel Noubissié Ngankam, le représentant permanent de la Banque Mondiale en Algérie, signait l’éditorial de la première édition de La Lettre d’Al Djazair ».
C’est à travers une newsletter, de douze pages, sobre et concise que la représentation de cette institution internationale compte s’adresser au grand public dans le seul intérêt est de rompre avec le déficit en communication mais, au-delà « cette initiative participe d’une démarche militante autour des valeurs et des idéaux d’une institution dont le cheminement avec l’Algérie est cinquantenaire ». L’initiative répond aussi, selon l’éditorialiste au souci d’établir un lien permanent pour partager ce que « nous faisons ensemble ».
Dans la rubrique La question du jour, il est abordé dans cette édition les réformes économiques en Algérie sous forme de questionnement « l’heure a-t-elle sonné ? » le rédacteur aborde la diversification de l’économie soulignant au passage la prise de conscience algérienne quant à la dépendance des hydrocarbures. La rubrique Grand Angle a été consacrée à une longue interview du ministre des finances Karim Djoudi.
Enfin, au chapitre partenariat, le lecteur trouvera toute une liste de projets que cette institution compte à son actif avec nombre de ministères et d’organismes algériens.
Khelifa Litamine
