Pénalisée par la hausse des cours des matières premières à l’échelle mondiale et par la récente dévaluation de la valeur de la monnaie nationale, la laiterie Soummam a revu à la hausse les prix de ses produits à hauteur de 60 centimes, alors que la poudre de lait a enregistré une augmentation de l’ordre d’un dinar le kilogramme.
Leader des produits laitiers en Algérie, avec près de 43% des parts du marché national, la laiterie Soummam, revoit ses prix à la hausse. Cette « légère augmentation », effective depuis le 1er janvier dernier, « est conséquence des fluctuations des prix des matières premières sur le marché mondial, notamment, avec la courbe ascendante enregistrée ces derniers mois sur les prix de la poudre de lait qui est une matière essentielle qui entre dans la production de l’ensemble de ses produits, et ses répercussions sur le coût de production », explique à L’Éconews un responsable de l’entreprise.
D’autres facteurs, à l’instar, de la récente dévaluation de la valeur de la monnaie nationale et l’augmentation des prix d’autres matières premières entrant dans la fabrication des différents produits ont, également, contribué à pousser l’entreprise à prendre cette décision. Cependant, l’entreprise « n’a pas augmenté ses prix en proportion des augmentations qu’ont connues les matières premières, notamment la poudre de lait qui représente 70% du coût de la production ». Puisque cette hausse « ne s’est répercutée qu’à hauteur de 30% seulement sur le coût de production de l’entreprise », souligne le même responsable.
Ces contraintes ont obligé la laiterie Soummam à «revoir ses prix ». Une révision qui n’est pas, toutefois, assez substantielle, puisque «la majorité des produits n’ont connu que des petites augmentations ne dépassant pas les 60 centimes, alors que la poudre de lait a enregistré une augmentation de l’ordre d’un dinar le kilogramme », explique la même source.

Les produits de l’entreprise, précise notre interlocuteur, « n’ont pas connu de hausse depuis janvier 2011 », et ce, grâce, ajoute-t-il, à « la rationalisation des achats et le recours au lait de vaches », notamment, à travers l’opération de collecte du lait cru auprès des éleveurs au niveau national.
Samira. H