C’est une décision assez singulière que vient de prendre la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) en annonçant qu’elle gelait à compter du 24 octobre se activités pour dénoncer le harcèlement dont seraient victimes ses militants.
Dans son communiqué, elle met en exergue « les restriction imposées à la liberté d’expression », « la campagne de harcèlement contre les militants des droits de l’Homme », « l’interdiction de manifester dans la rue ». Autant d’atteintes qui ont donc amener la LADDH à prendre cette décision « pour sensibiliser l’opinion publique », exiger « la libération inconditionnelle de tous les militants des droits de l’homme », « l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de tous les militants et défenseurs des droits Humains ».
La LADDH s’en prend également à ce qu’elle désigne comme «police politique» qui, contrairement au discours des autorités algériennes, «non seulement existe toujours, mais a même pris le temps de rendre officielles ses activités».
«On nous parle de la restructuration du DRS et de la réhabilitation de l’Etat de droit. Ceci est un artifice et c’est archi-faux. Cette police politique est bel et bien réelle et exerce ses pouvoirs et un chantage en marchandant la paix et la stabilité pour la pérennité du système politique en place».
Enfin, la LADDH appelle les militants des droits de l’homme à « unir leurs rangs et éviter la division pour faire entendre la voix de son combat unifié ».