Le nouveau projet de code de travail que le gouvernement compte bientôt soumettre au débat parlementaire continue de faire réagir syndicats et organisationS des droits de l’homme. Ainsi lA LADDH de maitre Benissad a rendu public dimanche un communiqué dans lequel elle fait part de son inquiétude par rapport aux risques d’atteintes aux droits économiques et sociaux des travailleurs notamment « la généralisation de la précarité du travail, la remise en cause du droit de grève et des libertés syndicales ».
Dans son communiqué, la LADDH rappelle que notre pays a ratifié le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ainsi que la convention de 1948 de l’organisation internationale du travail concernant la liberté syndicale et la protection du droit syndical et que toute mesure législative ne peut porter atteinte a ces droits garantis par lesdites conventions internationales.
L’organisation de Hocine Benissad dénonce ce qu’elle considère comme une atteinte « aux droits constitutionnels et aux engagements internationaux de notre pays ». Et c’est la raison pour laquelle elle revendique le droit des travailleurs algériens à « une vie décente et à la dignité ». D’où sa proposition aux pouvoirs publics d’ouvrir un dialogue social avec les représentants des travailleurs et notamment les syndicats autonomes.
