La ligue algérienne de défense des droits de l’homme a rendu public, lundi un communiqué dans lequel elle dit avoir pris connaissance de l’interpellation du journaliste Hassan Bouras et membre du comité directeur de la dite ligue. Une interpellation en date du 3 octobre en son domicile à El Bayadh qui a fait l’objet d’une perquisition et de la saisie de son matériel informatique par les services de la police locale.
Le communiqué ajoute que Hassan Bouras est présenté devant le procureur d’El Bayadh le 4 octobre après une garde à vue et ensuite devant le juge d’instruction qui a ordonné sa mise en détention. Selon la LADDH, Hassan Bouras est poursuivi pour outrage à corps constitué et incitation des citoyens à s’armer contre l’autorité de l’Etat, un délit dont l’auteur peut encourir le peine de mort.
« Hassan Bouras nie, bien entendu, les faits qui lui sont attribués », ajoute le communiqué de la LADDH pour qui « le harcèlement dont fait l’objet Hassan Bouras depuis longtemps par des sphères occultes est lié à ses activités de militant des droits de l’Homme ». La LADDH rappelle en outre que « Hassan Bouras présentait toutes les garanties prescrites par la loi et que le contrôle judiciaire suffisait ».
Tout en rappelant que l’Algérie a signé des conventions internationales garantissant la liberté d’expression, la LADDH fait part de son inquiétude quant aux « procédés et des conditions des interpellations dont a fait l’objet Hassan Bouras et d’autres citoyens dont les cas ont été rapportés par la presse ». Enfin, la LADDH appelle à la libération de Hassan Bouras et de tous les défenseurs des droits de l’homme.
