Résumé du communiqué de la LADDH
La ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH) appelle à la constitution d’une alliance nationale regroupant toutes les forces vives de la nation (partis politiques, syndicats, défenseurs de droits de l’homme, médias…) pour exiger la levée de l’état d’urgence et “faire reculer ce pouvoir qui ne veut reculer devant rien”.
Pour sa part, le président d’honneur de la LADDH, Me Ali Yahia Abdennour a dénoncé, dans son intervention, le maintien de l’Etat de non droit anticonstitutionnel.
Le Président de la Ligue quant à lui, Me Mostefa Bouchachi, a indiqué que le maintien de l’état d’urgence en Algérie sert plutôt à la répression du peuple qu’à combattre le terrorisme. M. Bouchachi intervenait lors d’un point de presse, à l’occasion de la 18e année d’anniversaire de l’instauration de l’état d’urgence. Point presse tenu au siège de la LADDH à Alger, le 9 février. Le président de la Ligue a rajouté que le maintien de l’état d’urgence vise plutôt à préserver le pouvoir que de sauvegarder la République. Pour lui, rien ne justifie encore ce maintien si ce n’est l’étranglement du peuple (impossibilité de se rassembler ou de sortir dans la rue sans être hors la loi), le musellement des syndicats (tabassage des médecins, des enseignants au nom de l’état d’urgence et l’interdiction de manifester), le verrouillage des médias et la limitation des activités des partis politiques.
El Journane avait déjà écrit au sujet de l’état d’urgence, l’article est ici