À Tiaret, les biens habous sont aujourd’hui livrés à des convoitises de tous bords et leur sauvegarde est un véritable casse-tête chinois. La complexité de la gestion de ce patrimoine est couplée à l’approximation des pouvoirs publics. Un cas édifiant : les biens, appartenant à la famille Bouhamida, placés par le premier propriétaire au titre des habous, sont en voie d’être attribués à des opérateurs économiques dans le cadre du Calpiref (Comité d’assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier). Selon les héritiers, la procédure a été bloquée car la justice est saisie sur le dossier.

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