La justice espagnole a bloqué, hier, l’offre de rachat des marques de Fagor-Brandt déposée par le groupe algérien Cevital suite à une requête d’un créancier espagnol.
C’est ce que rapporte, samedi, le quotidien français Le Parisien citant un syndicaliste du fabriquant français d’électroménager. Ce dernier a qualifié l’intervention de la justice espagnole d’un “un coup” et “pas une bonne nouvelle”. Bien que la reprise des marques de Fagor-Brandt comme Brandt, Vedette, Sauter et De Dietrich était initialement l’une des conditions de suspensives posées par Rebrab Issad considéré comme principal candidat à ce rachat.
Conséquence de l’action de la justice espagnole : l’examen des offres de reprise de Fagor-Brandt pourrait être repoussé jusqu’au 5 ou 6 avril après un premier report décidé, jeudi dernier, par le tribunal de commerce de Nanterre pour le 27 mars courant.
Le syndicaliste interrogé par Le Parisien n’a pas manqué, à l’occasion, de se demander si Cevital va encore prolonger une seconde fois son offre au-delà du 31 mars.