La justice convoquera-t-elle Said Bouteflika ?

La justice convoquera-t-elle Said Bouteflika ?

La liste des revendications populaires ne cesse de grossir au terme du 10e vendredi consécutif du Hirak. Les millions d’Algériens revendiquent encore le départ de tout le système politique en place. En outre, ils demandent à la justice de faire son travail en traduisant les corrompus devant les instances judiciaires, à leur tête le conseiller de l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Saïd accusé de s’accaparer du cachet de la présidence de la République après la maladie de son frère atteint d’un AVC en avril 2013.

Après la convocation des hommes d’affaires, des généraux, la justice répondra-t-elle à la revendication du peuple, à savoir la convocation des Saïd Bouteflika, Ouyahia, Sidi Saïd, Amar Ghoul, Djamel Ould Abbès, pour ne citer que ceux-ci, pour comparaître devant le juge.

Lors des manifs de ce vendredi 26 avril 2019, les marcheurs ont réitéré leur détermination de rester mobilisés, unis et que rien ne puisse les diviser, maintenant que tout le peuple a su à qui il a affaire et déjoué toutes les manœuvres visant à casser le mouvement.

Un mouvement qui continue son élan et suscite de jour en jour l’admiration de tout le monde à travers son caractère pacifique en dépit de quelques intimidations et de tentatives de le dévier de la voie qu’il prône depuis le 22 février, à savoir la lutte pacifique jusqu’à la satisfaction de toutes les revendications.

“Vous allez partir tous”, “Nous sommes unis, vous êtes finis”, “Nous n’allons pas arrêter jusqu’à ce que les corrupteurs et les corrompus partent”, “Notre force réside dans notre union”, “Le peuple ordonne d’arrêter le chef de la bande Saïd Bouteflika”, “peuple et justice pour arrêter le chef de la bande”, peut-on lire sur des pancartes brandies lors de ce 10e vendredi de manifs populaires.