Kamel Mohamed

La non-application de la réglementation et les décisions hâtives prises à la tête du client et sans se référer aux règlements régissant la FAF, laquelle est une association affiliée à la FIFA, auront des conséquences néfastes si la Fédération internationale venait à être saisie. C’est le président de l’USM Annaba qui l’affirme, se considérant lésé par la FAF. Pour rappel, le club de Annaba avait bénéficié des largesses de la FAF et de la LFP en ce qui concerne l’assainissement de dettes des anciens joueurs du club.
La FAF avait accordé un délai de six mois pour l’USMAn afin d’assainir les dettes des anciens joueurs, adoptant en revanche une autre attitude concernant notamment le CR Belouizdad, l’USM Harrach et l’USM Blida. Ces clubs avaient été contraints de payer leurs dettes, alors que le CRB a été forcé de déclarer forfait lors de la première journée du championnat de Ligue 1 pour ne pas avoir assaini la situation financière de ses anciens joueurs. Pis encore, le CRB s’était vu défalquer trois points.
Pour revenir à l’affaire de l’USMAn, la LFP s’en est dessaisie pour la renvoyer à la FAF laquelle a soumis l’affaire à la commission de l’éthique.
Or, l’affaire relève de la commission de discipline et ne devrait en aucun cas être traité par la commission de l’éthique ! Une entorse à la réglementation qui risque de coûter cher à la FAF.
Ainsi, en plus de la menace du président de Annaba de recourir à la FIFA, la JSK ne compte pas rester les bras croisés. Son président jure par tous les noms qu’il dénoncera les dépassements et la non-application des lois de la FIFA dans le football algérien. Il est de notoriété publique que la FIFA ne badine pas avec l’application de la réglementation et n’hésiterait pas à sanctionner la FAF pour tous les écarts déplorés par les clubs. En somme, l’équipe nationale pourrait même être touchée par ces sanctions, notamment une éventuelle disqualification de la CAN-2019.