La hausse des prix des plants d’oliviers à M sila perturbe l’opération de plantation

La hausse des prix des plants d’oliviers à M sila perturbe l’opération de plantation

olive.jpg La hausse des prix des plants d’oliviers a perturbé le programme de plantation de cet arbre rustique dans l’ensemble des régions agricoles de M’sila, a-t-on indiqué lundi à la Direction des services agricoles (DSA). En plus de la hausse des prix des plants qui varient entre 120 et 320 dinars, la wilaya de M’sila souffre également de l’absence de pépinières qui pourraient approvisionner les arboriculteurs de la région en plants, qu’il s’agisse d’oliviers ou d’autres essences, a-t-on ajouté. Cette wilaya consomme une moyenne de 500.000 plants d’oliviers par an, ce qui oblige les services agricoles à s’approvisionner dans des pépinières situées dans des wilayas limitrophes à l’instar de la wilaya de Boumerdes, a-t-on ajouté. « Même en cas de stabilisation des prix, les agriculteurs éprouveraient encore des difficultés à satisfaire leurs besoins en raison de la faiblesse de l’offre ».

Cette problématique, selon un arboriculteur de la région, « n’a pas raison d’être dès lors que le ministre du secteur avait donné il y a plus de deux années des instructions pour récupérer trois pépinières de la wilaya de M’sila, appartenant à la Société de travaux forestiers de la wilaya, dissoute depuis plus d’une décennie, pour promouvoir le programme de plantation d’oliviers dans cette wilaya ». Contactés par l’APS, les services de la Conservation des forêts de la wilaya de M’sila, ont indiqué le dossier de ces pépinières se trouve « en attente de traitement par les services des Domaines au niveau central ». Le même arboriculteur a estimé cette situation « dommageable » étant donné que les efforts entrepris localement ont permis de porter les surfaces oléicoles de moins de 400 hectares en 2000 à plus de 6.000 hectares aujourd’hui, a-t-il dit.

Cette augmentation des olivaies a, de plus, permis d’améliorer à travers les zones rurales de cette wilaya les revenus de pas moins de 10.000 familles qui s’adonnent à l’oléiculture en plus de leurs activités habituelles, en l’occurrence l’élevage ovin.