Au premier jour de grève dans l’éducation, la mobilisation a connu des hauts et des bas. Dans la capitale, le suivi est plutôt mitigé mais avec une tendance plus marquée dans les collèges et les écoles primaires.
Dans le reste du pays le suivi est plus massif. Côté syndical, c’est plutôt la satisfaction. C’est du moins le sentiment de Larbi Nouar, président de CNAPEST, un des initiateurs de la contestation.
Selon lui le taux de suivi à l’échelle nationale se situe entre 90 et 95%, selon les échos qu’il a eu des représentations régionales de son organisation. Quelques chiffres qu’il nous a communiqués : pour Alger Est, le taux varie entre 80% et 100% , soit 35 des 44 lycées. Pour Alger Ouest, le suivi était de 95%. Alger centre, c’est 82%. Pour les régions : Bouira c’est 90%, Annaba 95%, Tlemcen 86%, Médéa 82%, Sétif 60%, Illizi 72,26% Oum El Bouagui 85%.Le premier responsable du syndicat impute le manque de suivi dans certaine wilayas à l’absence de structuration. S’agissant de la suite du mouvement, Larbi Nouar dira que le dernier mot reviendra au bureau national du CNAPEST qui se réunira mercredi.
Pour sa part, le ministère situe le taux de suivi de cette grève pour l’ensemble des paliers et sur tout le territoire à 30%. Mais le département de Benbouzid préfère et » sans vouloir polémiquer » estimer que les syndicats n’ont plus aucune raison de continuer leur grève dès lors que les pouvoirs publics ont pris en charge leur revendications. C’est pourquoi, le ministère réitère son appel de dimanche pour la sagesse et la responsabilité des enseignants pour arrêter cette grève préjudiciable aux élèves.