Les syndicats des différents secteurs de la fonction publique ont mis lundi à exécution leur menace de grève cyclique de trois jours. Pari réussi selon l’intersyndicale de la fonction publique qui a affiché sa satisfaction au premier jour de grève.
Plusieurs secteurs de la fonction publique (éducation, santé, formation professionnelle, administration publique et quelques secteurs économiques) ont été paralysés lundi.
Les syndicats, qui ont opté pour le durcissement de leur action, ont en effet entamé une grève cyclique de trois jours avec l’objectif de se faire entendre et d’exiger la prise en charge de leurs doléances. Les animateurs de cette énième action de protestation ont qualifié de « positif » le taux de suivi du premier jour de grève.
Il est indiqué que « l’administration publique a été paralysée par le suivi observé notamment par les fonctionnaires de l’éducation nationale, tous corps confondus avec 62,73%, les communaux avec 64%, les praticiens de la santé avec un taux de 60,43%, la formation professionnelle avec 55%, les fonctionnaires de la santé avec 46,5% et l’enseignement supérieur avec 21%, les travailleurs de l’électricité et du gaz avec 10% ».
Convaincus de la justesse de leur démarche et de leurs doléances, les syndicats autonomes des différents secteurs de la fonction publique ont interpellé le gouvernement pour l’ouverture « d’un véritable dialogue conformément aux lois de la République et tel que défini par la Constitution ».
L’intersyndicale de la fonction publique dénonce avec force les agissements « illégaux » à l’encontre des travailleurs grévistes, et appelle les autres syndicats à rejoindre ce mouvement de protestation. Il y a lieu de souligner que les 13 syndicats autonomes de la fonction publique ont brandi la menace d’aller vers des actions de protestation plus radicales en usant de tous les moyens légaux.