La grève des praticiens de la santé n’a pas été suivie à Alger

La grève des praticiens de la santé n’a pas été suivie à Alger
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ALGER – La grève à laquelle a appelé le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) n’a pas été suivie lundi dans les établissements de la santé publique de proximité et les établissements hospitaliers publics d’Alger, a constaté l’APS au niveau plusieurs de ces établissements.

Au niveau de certains établissements hospitaliers, les médecins exerçaient normalement, a-t-on encore constaté.



Le SNPSP a réitéré dans un communiqué son appel à la mobilisation de tous ses adhérents pour la réussite des trois jours de grève (2,3 et 4 mai), tout en assurant sa disponibilité à dialoguer avec le ministère de tutelle.

Le Syndicat a exprimé sa déception devant les déclarations du ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, qui avait qualifié lundi « d’illégale » cette grève.

Le SNPSP a indiqué qu’il « prendra des mesures », si le ministère de tutelle ne garantissait pas la protection des professionnels du secteur qui sont victimes du phénomène de la violence dans les structures de santé, notamment dans les services des urgences à travers le territoire national.

Le ministère de la santé avait jugé cette grève « illégale », appelant les praticiens à « faire preuve de sagesse et de sens de responsabilité » et se disant prêt à aller vers un dialogue responsable et inconditionnel pour renforcer les acquis socioprofessionnels des travailleurs du secteur.

Le SNPSP revendique la mise en œuvre de l’accord signé en mai 2015 avec le ministère de tutelle, la garantie de la sécurité au sein des établissements hospitaliers et le respect de l’action syndicale.