De l’avis des spécialistes présents, l’insuffisance rénale chronique étant une maladie qui évolue de temps à autre, les malades hémodialysés constitueraient donc de futurs candidats potentiels à la greffe, à l’issue de 05 ans de séances. »La wilaya de Sidi Bel- Abbés, de par ses structures de santé, ses moyens humains et matériels, est devenue un pôle de santé par excellence .C’est pourquoi, le ministère de la santé et de la réforme hospitalière, en collaboration avec le conseil scientifique du CHU, vise à développer la greffe rénale au niveau de l’hôpital de Tabia, a lancé le DSP, en précisant que l’ unité répondant aux normes mises en vigueur, serait le deuxième pôle de transplantation rénale à l’échelle nationale. Une fois le consentement donné par l’agence nationale de la greffe, en visite d’inspection à Sidi Bel-Abbés dans les tout prochains jours le centre de Tabia sera autonome et pourrait entamer la greffe rénale. D’après les chiffres communiqués par le registre national de l’insuffisance rénale chronique, la wilaya de Sidi Bel-Abbés en compte actuellement 559, dont 165 malades suivis au CHU, 73 à l’EPH Télagh, alors que 316 suivent leur traitement au niveau des 3 cliniques du secteur privé. »Le nombre des personnes souffrant d’insuffisance rénale chronique, selon les spécialistes, serait en passe d’être revu à la hausse », a-t-on conclu.
Le directeur de la Santé publique de la wilaya de Sidi Bel Abbes, M. Driss Khoudja a souligné, lors d’une conférence de presse tenue à la salle des conférences de l’hôtel ‘’Eden’’, que les équipements sophistiqués d’hémodialyse, ayant coûté plus de 08 milliards de centimes au secteur ont déjà été mis en place, à l’hôpital de Tabia, à 25 km à l’ouest de la capitale de la wilaya, et tendent a faire de cet établissement hospitalier un pole de transplantation rénale pour bientôt .
Cet établissement, a-t-il ajouté, devrait recevoir les premiers patients dès lundi prochain. D’autres machines de dernière génération, d’un montant de 12,2 milliards de centimes , acquises pour les unités de lithiase et d’urologie , seront également mises à la disposition aux praticiens afin de pouvoir développer les techniques d’interventions et donner des résultats probants au sein de ce centre disposant de 15 générateurs de pointe . Le deuxième centre d’hémodialyse sera lancé à l’EPH ‘’Dahmani Slimane’’, sis au quartier populeux de Sidi Djilali et serait opérationnel au début du mois de novembre au moyen d’un matériel approprié d’une valeur de 08,2 milliard de centimes qui permettrait sans doute d’alléger la pression exercée sur les services du CHU ‘’Hassani Abdelkader’’ actuellement soumis à la saturation. Quant au centre d’hémodialyse de l’EPH de Ras El Ma, 90 km au sud-ouest et lequel est doté de 04 appareils, il entrera en fonction en décembre prochain. A Sfisef, 20 km à l’est de Sidi Bel Abbes, le premier responsable du secteur sensible de la santé dira que des travaux de rénovation seraient exécutés sur une vieille infrastructure récupérée dont la mise en service est prévue pour l’année 2019.