Le ministre britannique chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt a révélé qu’une réunion du comité bilatéral pour la lutte antiterroriste, crée récemment, se tiendrait dans deux semaines à Londres, qui permettra selon un communiqué de l’ambassade britannique « d’œuvrer sur le partage du renseignement et de la formation ».
M Burt qui animait hier une conférence de presse à l’ambassade a précisé que « le terrorisme au Sahel ne concerne pas uniquement l’Algérie, un renforcement des efforts des pays de la région est nécessaire afin de poursuivre les éléments d’Al-Qaida », confortant au passage la position de l’Algérie qui refuse toute intervention étrangère dans la région.
Il a par ailleurs indiqué qu’il était « juste » de lutter contre le paiement de rançons aux groupes de terroristes. « Le terrorisme représente une menace pour tout le monde. Il y a différentes manières d’y faire face. Nous sommes de l’avis de l’Algérie en ce qui concerne la criminalisation du paiement de rançons qui, pour nous, peut être la base du financement des terroristes. Il est donc juste de lutter contre le paiement de rançons ».
M Burt a concernant le dossier Khalifa déclaré que le si le gouvernement britannique souhaitait le remettre aux autorités algériennes « la justice britannique est, comme vous le savez, indépendante, et la cour suprême n’est pas encore parvenue à une décision finale au sujet de son extradition », ajoutant que son pays avait conscience du poids du dossier dans les relations entre les deux pays.
Il a enfin évoqué lors de ses entretiens avec son homologue Abdelkader Messahel le dossier du nucléaire iranien assurant que « Si l’Algérie par ses relations peut aider à persuader l’Iran d’accepter l’invitation à discuter de son programme nucléaire, ce sera d’une grande aide ».