Après plus de trois mois d’arrêt, le téléphérique de Constantine ne reprendra pas le service de sitôt. L’opération de changement de l’organisme de gestion n’a pas été achevée et le manque à gagner pour ce moyen de transport urbain dépasse les 9 Millions de dinars.
En effet, le système de transport par téléphérique vient de changer de mains et est passé de l’Entreprise de transport de Constantine (ETC) à l’Entreprise de transport aérien par câbles (ETAC), nouvelle entreprise créée dernièrement par la tutelle, le ministère des Transports, pour gérer tous les téléphériques fonctionnant sur le territoire national.
En parallèle à ce changement de mode de gestion, le téléphérique doit obéir à une révision générale après 22 000 heures d’exploitation qui ont été dépassé à Constantine de 3 000 heures supplémentaires accordées par l’entreprise Verital, seule habilité à délivrer les autorisation d’exploitation. Les travaux de contrôle de la totalité des équipements entamés par l’entreprise de réalisation suisse Garaventa, se poursuivent. Cependant et selon des représentants de la direction des transports notamment M. Sedrati, chef de service au niveau de la direction des transports de Constantine a signalé que les opérations de maintenance sont actuellement à l’arrêt sans donner les raisons de leur interruption se contentant uniquement de faire remarquer que » l’opération de passation n’est pas du tout facile « .
Alors qu’au niveau de l’Etablissement de transport urbain de Constantine (ETC), l’on indique que les travaux de maintenance et de contrôle seront achevés d’ici la fin du mois de juin, les responsables de la direction des transports de wilaya sont restés évasifs au sujet de la reprise du trafic du téléphérique et aucune date n’a été avancée.
