La fronde se poursuit au FFS 30 nouvelles démissions à Bejaia

La fronde se poursuit au FFS 30 nouvelles démissions à Bejaia

La saignée ne semble pas vouloir s’arrêter au Front des forces socialistes. Chaque jour apporte son lot de démissions au sein du plus vieux parti d’opposition.

Hier, c’était le cas de quelque 30 militants des sections communales de Tamridjt à l’Est (27) et d’Aït-M’likech (7) au Sud-Ouest de Béjaïa. Ce qui ne fait qu’accentuer davantage la crise au sein de cette formation politique, qui espère pourtant reprendre la main ainsi que l’initiative à l’échelon national comme c’est le cas présentement avec les incidents qui secouent la wilaya de Ghardaïa en envoyant une délégation parlementaire pour s’enquérir de la situation.

Aussi, la poursuite de cette série noire, marquée par des démissions collectives en cascade, n’est pas pour arranger les choses au sein d’une formation politique, qui tente tant bien que mal, de reprendre pied dans une région naguère son fief historique.

Par conséquent, la série de démissions collectives, qui ne fait que grossir davantage les rangs des frondeurs, qui se sont mués en mouvement politique, n’est pas pour arranger les choses, bien au contraire. Si le gros des démissionnaires était jusqu’à présent localisé dans la vallée de la Soummam, les démissions commencent à être annoncées dans la région du Sahel, plus précisément dans la commune de Tamridjt où pas moins de vingt-sept militants de base ont décidé, en témoigne la pétition jointe à la déclaration, de quitter les rangs du parti.

Après le chef-lieu de wilaya, la vallée de la Soummam, une brèche vient d’être ouverte dans le Sahel, qui risque de toucher la région de Jijel où le FFS compte un réservoir, non négligeable, de militants.

Dans leur déclaration, les démissionnaires ont reproché, notamment, aux députés de Béjaïa et à son sénateur de ne pas avoir participé grandement à la réalisation de la stèle en la mémoire des martyrs de 1963. Ils ont dénoncé dans la foulée l’annulation, jugée «arbitraire» du conseil fédéral, prévu dans la commune de Tamrijt le 27 décembre dernier. Une annulation, jugée «sans motif», par les militants de cette collectivité, qui ne comptent manifestement pas en rester là.

Salim Aït-Sadi