Ies relations entre la France et l’Algérie sont en passe de se normaliser, après un froid de plusieurs mois.
L’ancien ministre Jean-Pierre Raffarin a été désigné par les autorités françaises pour jouer le rôle de « facilitateur » lors de sa prochaine visite en Algérie. Il est d’ailleurs attendu qu’il effectue sa première visite en Algérie en novembre prochain ses engagements au Canada et en Chine ne lui permettant pas de le faire plutôt.
Il aura pour mission en tant que personnalité non-officielle de faciliter le règlement des dossiers économique évoqués par Claude Géant lors de son entretien avec le premier ministre Ouyahia, et qui avaient rencontré des échos positifs de la part des officiels algériens à l’instar de l’accord avec le groupe Alstom pour la réalisation à Oran d’une unité de montage de locomotives de tramway.
D’autres dossiers liés à des projets d’investissements sont également en suspens comme la pénalisation des banques françaises, l’accréditation de la compagnie d’assurance « AXA » et le projet du nouveau complexe pharmaceutique de Sanofi Aventis.
Le secrétaire général de l’Elysée et homme de confiance de Nicolas Sarkozy effectuera lui aussi une visite fin octobre en Algérie qui s’articulera autour de questions politiques et sécuritaires.