La France s’apprête à fêter la Journée nationale d’hommage aux Harkis

La France s’apprête à fêter la Journée nationale d’hommage aux Harkis

Ce dimanche 25 septembre 2022, la France célèbrera la Journée nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des forces supplétives qui ont combattu aux côtés de son armée durant la guerre d’Algérie.

C’est donc dans ce contexte que les collectivités françaises commémoreront les Harkis qui ont servi comme auxiliaires dans l’armée française pendant la guerre d’indépendance algérienne. Dans un message publié hier sur le site internet de la préfecture de l’Oise, la Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, Patricia Mirallès, a aussi rendu hommage aux Harkis.

Dans un premier temps, elle a tenu à rappeler que le président français de la République Emmanuel Macron avait déjà fait un grand pas l’année passée en allant « jusque-là où la France devait parvenir » pour atteindre l’apaisement. En effet, après une soixantaine d’années durant lesquelles le pays n’avait pas pris position ; il avait enfin reconnu que la France « avait une dette à l’égard des Harkis et qu’elle leur devait réparation de ce qu’ils avaient subi par son fait ».

Ensuite, elle a ajouté que le « rapprochement des Harkis et des concitoyens » nécessite ce retour au passé, et l’examen de cette histoire.  De plus, elle a souligné que pour la première fois, les deux pays sont prêts à « assumer cette volonté » de revenir sur cette partie de l’histoire.

Les Harkis, reconnus par la loi française

La France n’a pas toujours reconnu le rôle des Harkis auprès de son armée. Ce n’est que le 25 septembre 2001 que « le président français de l’époque, Jacques Chirac, reconnaissant pour la première fois « au nom de la République » que la France n’avait pas réussi à sauver ses enfants Harkis ».

Depuis, une avancée majeure a été faite, une loi a été votée dans ce sens-là. La loi du 23 février 2022, précisément la loi n° 2022-229 portant « reconnaissance de la Nation envers les Harkis et les personnes rapatriées d’Algérie ». De plus, elle reconnait les « préjudices » subis par ces personnes ; mais aussi les mauvaises conditions d’accueil auxquelles elles ont dû faire face une fois en France.

Néanmoins, dans le message publié par Patricia Mirallès ce 22 septembre 2022, elle précise que le « le Gouvernement continue d’œuvrer pour la reconnaissance des Harkis ».