Le Consulat de France à Alger fonctionne depuis plus de deux semaines sans Consul. L’Etat algérien n’a pas encore délivré l’exequatur permettant au nouveau Consul, Michel Dejaegher, de prendre officiellement ses fonctions, note-t-on.
Les demandeurs de visas pourraient être sanctionnés par des retards dans le traitement de leur dossier. Nommé fin avril consul de France à Alger, Michel Dejaegher attend toujours l’exequatur de l’Etat algérien lui permettant de prendre officiellement ses fonctions, a-t-on appris.
Pour rappel, Michael Dejaegher qui a remplacé Francis Heude assurait le poste de sous-directeur des visas au ministère de l’Immigration et était également ancien consul général de France à Abidjan.
Notons aussi que Michel Dejaegher est un «spécialiste des visas», selon ses compères. Sa nomination est venue a fortiori pour réformer le service des visas au Consulat de France. Et d’ailleurs, la plus grande partie des activités des Consulats de France en Algérie porte exclusivement sur les visas.
Le retard de la délivrance de l’exequatur par les autorités algériennes est, semble-t-il, le résultat des dernières mesures adoptées et adressées à toutes les missions diplomatiques et consulaires et les représentations des organisations internationales accréditées en Algérie par le Ministère des Affaires étrangères.
Dans cette circulaire, l’Etat algérien rappelle à l’ordre les diplomates étrangers quant au respect de «leurs obligations en matière de déplacement à l’intérieur du pays et ce, en conformité avec les dispositions des Conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires».
Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg des réformes que veulent instaurer le département de Mourad Medelci.
Par Benachour Med