Malgré un temps de jeu réduit à Rennes, le Franco-Algérien Yacine Brahimi a quand même été rappelé en sélection française des espoirs. Les Français semblent avoir peur de perdre le joueur. Ce n’est pas aujourd’hui que les Verts risquent d’enregistrer la venue de cet élément prometteur.
Le sélectionneur français Erick Mombaerts a fait appel à Yacine Brahimi pour affronter en match amical la Serbie le 2 juin à Rouen, puis l’Ukraine le 5 juin à Kiev. Ces deux derniers matchs de la saison s’inscrivent dans la préparation aux éliminatoires de l’Euro 2013. Le Rennais a effectué son retour à la compétition seulement samedi dernier face à Nancy Lorraine. A-t-il été convoqué sur des critères sportifs ? Ce choix a-t-il un lien avec l’affaire des quotas ? Sélectionner un joueur absent des terrains depuis trois mois avec seulement 52 minutes de jeu dans les jambes, laisse planer un doute et laisse place à beaucoup de questionnements.
Ne pas brûler les étapes
L’ailier droit du Rennes FC a prouvé qu’il avait bien progressé avec son équipe cette saison, notamment lors de grandes rencontres, à l’image de sa prestation face au Paris Saint-Germain, ce soir-là. Elu homme du match du côté rennais, il récolte la meilleure note (8/10, l’Equipe). Pour sa première en Ligue 1, le Montreuillois n’a pas été épargné par les blessures. Lors de l’entretien accordé à Compétition le 21 juin 2010, Yacine se montrait embarrassé, voire très gêné concernant la question de la sélection. «Non, pas du tout. Je ne parle pas de ce sujet, j’essaye seulement de faire abstraction, ce n’est pas d’actualité pour moi», telle était sa réponse au sujet de son choix entre l’Algérie et la France. Vraisemblablement, même à l’heure actuelle, le Rennais ne pense pas à son avenir international. Une chose est sûre, il hésite beaucoup à se prononcer.
S. A.
