La fissuration des bacs de la station d’épuration des eaux usées d’El Kerma à Oran provoque depuis plusieurs jours des odeurs nauséabondes empreignant l’atmosphère et rendant l’air irrespirable. Le soir surtout où il ne fait pas bon mettre le nez dehors tant l’atmosphère est empestée.
Le ministre des ressources en eaux, dépêché dimanche à Oran, pour constater de visu l’ampleur de la catastrophe a reconnu qu’il y a bien un problème d’odeurs. « Nous avons sollicité SEAL pour nous fournir des produits désodorisants en attendant d’équiper la station d’El Kerma (gérée par la SEOR) d’un appareil spécial qui permettra d’éliminer les odeurs nauséabondes », a-t-il annoncé lors de sa conférence de presse.
Ce n’est pas la moindres des conséquences de ces fissurations puisque les eaux traitées se déversent sur la Sebkha et la boue sur l’ancienne décharge. Ce qui suscite des inquiétudes environnementales chez les riverains surtout quant on sait que ces espaces sont considérés comme zone humide à développer.
Le ministre de ressources en eaux, dépêché par Abdelmalek Sellal, a tenté de rassurer les riverains en assurant que la station va bientôt redémarrer. « Nous avons ordonné une expertise, et les travaux de réhabilitation du 1er bac fissuré seront achevés dans un délai de trois mois. La consolidation des trois autres se fera ultérieurement. Certes, le sol nécessite une consolidation », affirme le ministre avant d’ajouter : « tout problème technique a une solution ». Quant aux frais de réparations, ils seront à la charge de l’entreprise réalisatrice, selon un cahier des charges qui stipule une année de garantie et une assurance d’une durée de dix ans a précisé le ministre.