La fin d’Ali Haddad

La fin d’Ali Haddad

En apprenant que l’ancien député spécifique Tahar Missoum, vient d’annoncer sa candidature à la magistrature suprême, et partager sur les réseaux sociaux son bouffon programme, on ne s’étonne pas encore d’entendre Ould Abbés dire qu’il a été dans la même classe avec Angela Merkel. Evidemment dans un pays comme le nôtre, où un certain ‘’Akacem’’, un AOP dans une société à Adrar, fourre son nez dans les Présidentielles, et un ‘’Haddad’’, un maçon par miracle à la tête d’un patronat qui ne s’empêche pas de vouloir transformer le chantier qu’il gère en un grand syndicat d’affairistes ! Heureusement, le ridicule ne tue pas, sinon, nos cimetières seraient remplis de nos politiciens et affairistes incultes.

Le retrait du champ politique et syndical, des intellectuels et honnêtes citoyens panique le système électoral et pousse tous les ‘’Man Haba Wa Daba ‘’, y compris les illettrés et les plus grotesques à figurer dans la haute classe, jusqu’à croire qu’ils pourront un jour être présidents de la République à l’image de ‘’spécifique’’.  Même ce Haddad avec son mystérieux empire financier, si ce n’est la peur de se confronter au président Bouteflika, il aurait sonné les trompettes et frappé les tambours de l’orchestre présidentiel pour sauver son oligarchie en voie d’explosion !

En effet, Hadad, lâché par le Président et Ouyahia, entre dans la prochaine étape du feuilleton du Bouchi. Plusieurs sources croient que le roi des (tuyaux hydrauliques) se trouve dans de beaux draps après que plusieurs membres influents du FCE, se sont affichés en photos avec Kamel El Bouchi et que l’un des plus importants membres du FCE , Mourad Hadj Saïd , le patron des affiches publicitaires,  écroué en juillet dernier dans l’affaire de la coke, ainsi l’enquête pourra révéler beaucoup de zones d’ombres sur  cette relation incestueuse  entre le patronat et le baron de la cocaïne !

Haddad sur un siège éjectable !? Répugné par le cercle du pouvoir, et séparé des grands poids lourds qui ont quitté son forum à l’exemple, d’Issad Rabrab, Omar Ramadhan et Réda Hamiani, pour avoir fourré  son nez dans les affaires politiques, les problèmes de Haddad ont commencé suite à sa demande d’agrément pour la transformation du forum des chefs d’entreprises (FCE) en syndicat à l’image de l’UGTA.

Voulant sortir de son statut d’Association pour devenir un Syndicat dont le but n’est autre que de s’impliquer davantage dans la politique pour donner naissance à un parti politique bis. Mais quel parti ? Le parti des milliardaires algériens pour concourir les partis du Pouvoir le FLN et le RND, et peut dans l’espoir de proposer son candidat à la présidentielle et si ce n’est pas lui, il financera son candidat ! Plus de poids plus d’influences et plus d’argent.

Haddad qui veut enfiler officiellement le costume politique, sauté d’une association vers un syndicat pour devenir le N°1 des milliardaires et des travailleurs, profitant du sommeil du vieux Sidi Saïd pour démarrer sa machine lobbying sur les décisions du gouvernent et s’approcher de plus en plus des grandes entreprises étrangères, est tombé sur ‘’Moul Foul’’. Le pouvoir par son silence, de répondre à sa demande qui croupit depuis janvier dernier dans les archives du ministère de l’intérieur ne peut s’interpréter que par une éjection prématurée de l’assassin de la langue de Molière, le franco milliardaire africain, Ali Haddad !

Belkacem