Depuis plusieurs jours, l’état de santé de la comédienne Biyouna soulève une vague d’inquiétude à travers le pays. Le public, les artistes et les proches attendent des nouvelles rassurantes, tandis que les autorités culturelles affirment suivre l’affaire pas à pas.
Entre l’attention officielle et l’appel lancé par sa fille, l’histoire prend une dimension humaine profonde qui révèle l’attachement exceptionnel des Algériens à l’actrice.
La ministre de la Culture et des Arts a assuré qu’elle se trouve « en suivi complet » de la situation depuis le transfert de l’actrice à l’hôpital. Dans un entretien accordé à Ennahar Online, elle a précisé : « Nous sommes prêts à faire ce qu’il y a de mieux pour la comédienne Biyouna, et si son intérêt exige un transfert à l’étranger, l’État algérien ne reculera pas. »
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Ce message arrive dans un contexte où la comédienne, âgée de 73 ans, traverse une période délicate. L’émotion est vive, car Biyouna reste l’une des figures majeures de la scène comique algérienne, une actrice dont les rôles ont marqué plusieurs générations.
Biyouna hospitalisée à Beni Messous : un état fragile qui nécessite une surveillance constante
Transférée en urgence de l’hôpital de Baïnem à celui de Beni Messous, la comédienne se trouve au service de pneumologie. Les dernières évaluations médicales font état d’un essoufflement sévère et d’un manque d’oxygénation du cerveau, liés à une capacité respiratoire diminuée. Son état fait suite à des complications de la maladie cancéreuse contre laquelle elle lutte depuis 2016.
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Selon les médecins, la prise en charge doit rester étroitement suivie en raison d’un essoufflement aigu, d’une saturation instable, d’un risque de complications respiratoires rapides et d’un besoin d’assistance médicale continue.
Cette surveillance permanente maintient la comédienne dans un environnement strict et contrôlé, tandis que ses proches espèrent une amélioration progressive.
La fille de Biyouna prend la parole et demande une aide administrative
Alors que le public multiplie les messages de soutien, la fille de Biyouna, Amel, a pris la parole sur le plateau de l’émission Live Machahir sur la chaine télévisée Echourouk TV. Vivant en France, elle a expliqué qu’elle souhaite prendre en charge elle-même les soins de sa mère et l’accompagner à l’étranger. Pour cela, elle a besoin d’un document essentiel, le passeport de sa mère.
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Elle affirme avoir tenté de joindre la ministre de la Culture, sans succès. Face à cette difficulté, elle s’est adressée directement au président de la République Tebboune : « Je demande seulement à ce qu’on délivre le passeport de ma mère. Je m’occuperai du reste. »
Au croisement des efforts officiels et des appels familiaux, la situation de Biyouna reste suivie de près. À Beni Messous, l’équipe médicale continue de veiller sur elle sous haute surveillance. À l’extérieur, ses admirateurs restent suspendus aux nouvelles, convaincus que leur affection pourra accompagner son combat.
