Le directeur de cabinet au ministère a réitéré la volonté de la ministre Nouria Benghebrit de dialoguer avec les différents partenaires sociaux pour améliorer davantage le cursus pédagogique.
La filière math revient en tête de liste. Le taux de réussite enregistré dans l’examen du bac est le plus élevé par rapport à d’autres matières avec 72,33% «Ce taux enregistré dans cette filière d’excellence est l’un des objectifs de la réforme du secteur», a déclaré Abassi Brahim directeur de cabinet au ministère de l’Education nationale.
S’exprimant lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier, ce responsable s’est réjoui du retour en tête de la filière math. Tout en reconnaissant que le taux du bac n’a pas évolué par rapport à l’année dernière en passant de 44,98% à 45,1%, M.Abassi affirme, que sur le plan qualitatif la moyenne enregistrée avec mention est de 34% contre 5% en 2013. Ce qui n’est pas à mépriser, selon lui.
La filière scientifique vient en deuxième position avec 49,23% et 48, 06 pour l’économie et gestion. La filière philosophie et littérature a enregistré quant à elle 34,98%.Le conférencier a tenu à préciser qu’avec le rachat le taux de réussite au bac aurait dépassé la barre de 54%. Interpellé sur les cas de triche au bac, ce responsable a avancé le chiffre de 603 cas, dont certains ont été enregistrés dans les centres de correction. Ce responsable n’a pas voulu avancer le nom des wilayas qui ont connu le plus grand nombre de cas triche. «Le département de l’éducation suit cette affaire et il prendra les mesures nécessaires», s’est-il contenté de dire. Le responsable a également avancé les résultats enregistrés dans les autres paliers. Pour le secondaire, le taux de réussite est de 59,54%.
Au niveau des écoles privées, le taux a dépassé le score de l’école publique avec un taux de 63,65% contre 59,52%. Idem pour le primaire, l’école privée a enregistré le taux le plus élevé de 97,38% contre 82% pour le public. Le taux de réussite enregistré dans cet examen a été de 80% et avec le rattrapage il a évolué à 83%. Or, ce qu’il y a lieu de relever, c’est la suprématie des filles dans les différents examens sur les garçons.
Pourquoi les filles réussissent plus que les garçons? «Je pense que c’est un phénomène social, puisque les filles aspirent toujours à avoir un statut dans la société», a expliqué M.Abassi. Par ailleurs, ce responsable n’a pas voulu présenter le classement des wilayas ayant enregistré le plus grand taux de réussite. «Il y a une compétition malsaine entre les établissements», a-t-il affirmé.
Pour éviter cette concurrence, le ministère préfère se baser sur l’évolution du progrès fourni par chaque établissement, et ce, afin de les motiver à faire plus. Enfin, le directeur de cabinet au ministère a réitéré la volonté de la ministre Nouria Benghebrit de dialoguer avec les différents partenaires sociaux pour améliorer davantage le cursus pédagogique.