Séance extraordinaire du comité exécutif le 2 décembre
Le comité exécutif de la FIFA se réunira le 2 décembre prochain au Cap, en Afrique du Sud, en séance extraordinaire. Cette réunion a été motivée par un certain nombre d’évènements qui ont eu lieu lors des barrages du Mondial 2010. Le président de la FIFA, Joseph Blatter, devant le nombre important d’incidents constatés durant cette dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde, a convoqué une séance extraordinaire du comité exécutif pour justement prendre les mesures adéquates face à une situation qui risquait de prendre d’autres dimensions, voire des débordements. Parmi les incidents constatés par l’instance internationale de football, figurent les évènements qui ont entouré la rencontre Egypte-Algérie, qui a eu lieu au Caire le 14 novembre dernier.
Ce match avait donné lieu à des violences et des agressions caractérisées sur les joueurs et supporters algériens. Le bus de la délégation algérienne, pour rappel, a été caillassé par des supporters égyptiens juste à l’entrée de l’hôtel, alors que trois joueurs des Verts ont été blessés. La FIFA avait décidé d’ouvrir une enquête disciplinaire contre la Fédération égyptienne après ces incidents. Aujourd’hui, on peut dire, sans risque de nous tromper, que l’instance internationale va sévir à l’encontre de la fédération égyptienne qui n’a pas su être à la hauteur d’une telle rencontre.
La Fédération égyptienne de football (FEF) va être sanctionnée par la FIFA à la suite des graves incidents survenus au Caire lors de l’arrivée des Verts dans la capitale égyptienne, deux jours avant la rencontre Egypte-Algérie. La FIFA a étudié le dossier disciplinaire qu’ont alimenté ses représentants au Caire. Selon toute vraisemblance, la Fédération égyptienne écopera d’une forte amende financière et peut-être d’une suspension de terrain lors des prochaines sorties officielles des Pharaons. Le président de la FEF, Samir Zaher, lui aussi, n’est pas à l’abri d’une lourde sanction « pour le rôle qu’il a joué dans les événements du Caire », souligne une source proche du dossier.
La FAF, de son côté, a saisi la FIFA sur tout ce qui s’est passé depuis l’arrivée des Verts au Caire (12 novembre) jusqu’au coup de sifflet final du match de Khartoum, sanctionné par une victoire des Verts (1-0) et une qualification en Coupe du monde. Dimanche, le président de la Fédération égyptienne est allé très loin en demandant aux autorités de son pays d’interdire à Mohamed Raouraoua de fouler le sol égyptien. Cette proposition, irresponsable, ne surprend pas les observateurs. Pour rappel, le dirigeant algérien est un membre élu au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) et à ce titre, il doit prendre part à toutes les réunions que la CAF, dont le siège est au Caire, organise. Samir Zaher, comme beaucoup d’Egyptiens, a perdu son self-control et participe à l’hystérie générale qui envahit l’Egypte depuis la défaite et l’élimination de sa sélection face à l’Algérie.
De par ses fonctions (président) et obligations contenues dans les textes et statuts de la FIFA et de la CAF, il doit observer un droit de réserve qu’il a allégrement foulé. Lorsque la FIFA prendra connaissance de ce qu’il a demandé aux autorités de son pays au sujet de Mohamed Raouraoua, elle se fera un devoir de le remettre à sa place. Par ailleurs, le président de la FAF a reçu des menaces de mort, sur son téléphone portable, à partir d’Egypte. La situation prend une grave tournure. Le comité exécutif de la FIFA étudiera, au cours de cette même réunion, les incidents qui ont eu lieu autour de la rencontre France-Eire qui a eu lieu le 18 novembre à Paris. A l’origine, une main irrégulière du joueur français Thierry Henry qui a permis l’inscription d’un but et la qualification de l’équipe française au Mondial 2010.
Par Yazid Ouahib
Actuellement, le sac de ciment de 50 kilogrammes est cédé contre la bagatelle de 630 dinars, soit 12,60 dinars le kilo. Pourtant, les pouvoirs publics ont affirmé avoir pris toutes les mesures pour éviter la spéculation et la hausse des prix, mais sans résultat.
Le consommateur est contraint de payer le double du prix, au grand bonheur des spéculateurs qui maîtrisent ce marché. «Le fisc et les pouvoirs publics sont incapables de maîtriser les prix bien qu’ils soient plafonnés», déclare un citoyen, avant d’ajouter : «Devant cette situation, j’ai arrêté les travaux de réalisation de ma maison.» Pour les entrepreneurs, aucun incident sur le coût puisque, à chaque projet, ils ont leur quota de ciment nécessaire.
Cependant, contrairement à la hausse du prix du ciment, celui du rond à béton a connu une baisse sensible. Le seul inconvénient est que le coût de la main-d’œuvre est revu à la hausse.
Les maçons ajustent souvent leurs prix sur les prix des matériaux de construction, surtout le ciment.
Cette hausse s’est répercutée sur les prix de vente des constructions.
Ajoutez à cela les nouveaux prix du foncier, soit 12 000 dinars/m² pour les lots à bâtir, et on comprendra aisément qu’aujourd’hui, les citoyens sont incapables de construire leur propre maison, surtout les fonctionnaires qui, par le passé, avaient bénéficié des prix réduits des terrains et des matériaux de construction.
Il ne reste que l’option des logements sociaux puisque, même les logements sociaux participatifs ne sont plus à la portée des petites bourses.
Le F3 LSP a dépassé les 200 millions, si on se réfère aux déclarations des bénéficiaires, qui ont été contraints de refaire plusieurs travaux une fois installés, il y a juste trois mois.
Ainsi, les citoyens à la recherche d’un toit ne voient pas comment la crise de logement pourrait être résolue, et surtout comment ils pourront bénéficier d’un logement vu les prix affichés.
Noureddine Benabbou