La fièvre aphteuse au Maghreb appelle à la vigilance

La fièvre aphteuse au Maghreb appelle à la vigilance
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La fièvre aphteuse qui sévit en Algérie et Tunisie fait peser, à l’heure de l’Aïd-el-Kebir, un risque de contamination des troupeaux français.

On ne plaisante pas avec la fièvre aphteuse (FA). Cette maladie redoutable et redoutée, la plus contagieuse du bétail, peut toucher tous les animaux à onglons (bovins, moutons, chèvres, porcs, espèces sauvages apparentées). Si elle n’est pas dangereuse pour l’homme, la FA engendre des pertes économiques considérables, liées aux restrictions commerciales.

Des recommandations

C’est pourquoi la France, pays d’élevage, et le Poitou-Charentes, région à cheptels, suivent de près l’évolution de l’épidémie qui sévit actuellement au Maghreb. L’Algérie recense 418 foyers, la Tunisie 124 et la maladie progresse vers le Maroc. Le Groupement de défense sanitaire Poitou-Charentes alerte sur les risques de propagation : si la FA se transmet d’un animal à l’autre ou par le biais des produits animaux, l’homme aussi peut être le vecteur du virus, s’il a visité un élevage contaminé ou bien s’il rapporte un souvenir de vacances infecté, à base de fourrure, de corne ou d’os.

D’où les recommandations : pour un éleveur revenant d’un de ces pays, nettoyer vêtements et chaussures utilisés en vacances ; pour une personne voyageant en Tunisie, Algérie, Libye ou Égypte, ne pas rapporter de produits d’origine animale ; pour les visites d’élevage, limiter le nombre de visiteurs et imposer surbottes et blouses à usage unique.

Le transfert d’animaux infectés représentant la voie majeure d’introduction de la maladie, il convient de s’assurer du statut sanitaire de l’exploitation d’origine de tout animal introduit.