La femme algérienne, présente en force au sein du pouvoir exécutif grâce à la volonté politique

La femme algérienne, présente en force au sein du pouvoir exécutif grâce à la volonté politique

ALGER – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia a affirmé, jeudi à Alger, que la femme algérienne avait réussi à intégrer avec « force » le pouvoir exécutif, au niveau central et local, grâce à la volonté politique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

La femme algérienne a « réussi grâce à la volonté politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika à intégrer avec force le pouvoir exécutif, au niveau central et local », a souligné Mme Eddalia dans une allocution lors du 2ème atelier régional pour la promotion du rôle des femmes sur le thème « Applications des lois relatives aux droits des femmes : partage des bonnes pratiques ».

Elle a relevé, dans ce sens, que le système juridique a donné une force à la présence de la femme au sein des institutions, administration publiques et dans le domaine économique, en sus d’une participation efficace de la femme, à tous les niveaux, dans le cadre du respect des droits et devoirs et de la complémentarité des rôles.

L’Algérie s’est attelée depuis l’indépendance à l’investissement dans le facteur humain, notamment l’habilitation de la femme, et ce dans le but de renforcer sa place, tout en se concentrant sur l’égalité des chances, en particulier dans l’enseignement, domaine qui compte parmi « les priorités des politiques nationales adoptées », a rappelé la ministre.

Soucieux de préserver les acquis réalisés par le pays en matière de promotion du rôle de la femme, le Gouvernement poursuit ses efforts pour associer la femme dans le développement national dans le but de consacrer l’équilibre dans le société, une société fondée sur la compétence et le mérite, a ajouté la ministre.

Abordant les développements technologiques, Mme Eddalia a mis l’accent sur la nécessaire « alphabétisation électronique de la femme » afin de lui permettre de marquer sa présence dans tous les secteurs et promouvoir le travail à distance, ce qui requiert, a-t-il dit, « des amendements législatifs et réglementaires lui permettant de concilier entre ses obligations professionnelles et familiales »

Pour ce qui est de la prise en charge de la femme en difficulté, la ministre a fait savoir que plus de 500 femmes divorcées exerçant le droit de garde avaient bénéficié, en 2017, du « fond de pension alimentaire » créé en vertu de la loi 15-01 du 4 janvier 2015.