Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri, a appelé samedi la femme algérienne à jouer « pleinement » son rôle dans la préservation de la cohésion sociale et familiale, et à participer aux cotés de l’homme dans tous les projets de développement.
Animant à Tlemcen une rencontre régionale consacrée au rôle de la femme algérienne dans la société, le président du MSP a indiqué que celle-ci est appelée à jouer un « rôle important, notamment durant la période à venir, marquée par une crise financière ».
« La femme doit jouer pleinement son rôle dans la préservation de la cohésion sociale et familiale, et participer aux cotés de l’homme, dans tous les projets de développement », a-t-il précisé, estimant que « rien ne peut être réalisé sans la participation effective de la femme ».
Le même responsable a rappelé la place prépondérante qu’occupaient les femmes du prophète (QSSL) dans la société de l’époque. Il a également mis en exergue la participation indéniable de la femme durant la guerre de libération nationale.
« Notre parti encourage la femme à contribuer de manière effective dans tous les domaines de la vie et de la société », a-t-il soutenu.
Un membre de la commission du MSP chargée des questions de la femme, Saïdi Fatima, a, de son côté, indiqué que cette rencontre permettra d’expliquer la vision du parti concernant la participation de la femme algérienne dans la vie politique nationale et de débattre de questions et lois touchant directement la famille dans toutes ses composantes.
Dans ce contexte de crise économique que connaît le pays, l’oratrice a souligné la nécessité de mobiliser toutes les forces vives du pays, dont les femmes « qui ont toujours répondu présentes surtout dans les moments difficiles », a-t-elle rappelé.
Cette rencontre régionale qui a vu la participation de toutes les wilayas de l’Ouest du pays, s’inscrit, a-t-on indiqué, dans le cadre des contacts réguliers qu’organise le MSP avec ses militants. La dernière rencontre en date a eu lieu la semaine écoulée à Alger. Les participants y avaient abordé la question de la jeunesse.
