Elles sont l’espoir d’un continent qui croule sous les mauvaises nouvelles : guerres, sida, corruption, famines.
Partout, elles s’engagent pour améliorer le sort des leurs. Si la guerre est l’affaire des hommes, la paix est plutôt celle des femmes. Les femmes sont rarement à l’origine des conflits et ne prennent généralement pas part aux combats, toutefois, elles y sont plus impliquées que les hommes.
Comme elles sont chargées de la recherche de nourriture et la survie de la famille, elles subissent les plus graves conséquences des guerres dont la violence, la pauvreté et les maladies. Elles jouent aussi un rôle important dans l’instauration de la paix dans leurs collectivités.
À titre d’exemple, les femmes congolaises ont su exprimer leur refus à la guerre à Bakavu alors que les manifestations étaient interdites. Au Rwanda après le génocide, les femmes ont été les premières à s’entraider et à oser partager leur terrible expérience. Dans les camps de réfugiés, elles ont organisé une campagne d’action pour la paix.
Pour cette initiative, elles ont eu le prix de la paix de l’UNESCO. Ainsi, par ce genre de combats, les femmes africaines sont apparues sur la scène internationale. Cette entrée a également été facilitée par le sport et par le biais de la culture.
On voit qu’en dépit des difficultés qu’elles subissent, la lutte des Africaines (contre la pauvreté et les conflits) est reconnue à l’échelle locale et internationale alors que dans une grande partie d’un autre continent, les femmes sont toujours considérées comme une malédiction.
Elles souffrent de discriminations à tous les âges de la vie… lorsqu’elles ont la chance de pouvoir grandir.
Des Indiens et des Chinois suppriment, en effet, à la naissance une partie de leurs bébés filles car ils refusent de s’acquitter d’une lourde facture pour les éduquer et ensuite les marier et les mettre au service exclusif de la belle famille. Selon eux, avoir une fille revient à « arroser le jardin du voisin ».
Cette discrimination homme-femme explique qu’il y ait un excédent de dizaines de millions d’hommes dans les deux seuls pays continents. Et pourtant, dans les sociétés orientales, on dit que les femmes sont les « gardiennes des traditions ». Elles éduquent les enfants qui deviennent les peuples de demain.
Ne serait-il pas bien d’oublier les calculs et de mettre fin aux conflits pour bien éduquer !
Samira B.