Depuis dimanche dernier, les différents corps de métier à l’établissement public hospitalier de Médéa (médecins généralistes, sages-femmes, corps communs, anesthésistes…) sont en grève pour une durée illimitée, soit la majorité des 1 600 travailleurs. Un service minimum est assuré pour ne pas pénaliser totalement les urgences.
Il n’en demeure pas moins que 30 à 40 patients sont refoulés quotidiennement depuis l’entame du mouvement de protestation. Selon le secrétaire général de la coordination syndicale affiliée à l’UGTA, les revendications sont principalement d’ordre socioprofessionnel. Il est exigé aussi de la direction de l’hôpital le versement de 9 rappels bloqués et d’entretenir de meilleures relations avec les personnels. Jusqu’à hier, la Fédération de la santé était en négociation, au ministère de tutelle, pour débloquer la situation. À noter que trois jours d’arrêt de travail ont été observés.
À leur issue, la coordination syndicale a organisé un sit-in dans l’enceinte hospitalière.
Devant l’absence de réaction du côté de l’administration, la coordination a décidé, après approbation des adhérents, d’enclencher une grève ouverte jusqu’à satisfaction de toutes les revendications.
