Le citoyen Saddedine Mohand Ouramdane fait face à un véritable déni de droit quant à son problème en rapport avec son logement qui a été scellé avec d’autres logements d’un immeuble menaçant ruine au n°1, rue Mustapha-Brahimi, ex-Voirol Alger-Centre.
Il occupait un appartement avec acte qu’il avait transformé après en bureau puis il l’avait retransformé encore une fois en logement depuis le 31 décembre 2015.
L’immeuble a été évacué pour des raisons liées au danger qu’il constituait pour les habitants et les riverains également.
La démarche est très louable, mais cela ne s’est pas fait dans l’ordre qui placera tout le monde sur le même pied d’égalité, c’est-à-dire les concernés par l’évacuation dans la même position et dans le même statut, à savoir bénéficier tous de logements en contrepartie de l’évacuation de l’immeuble menacé d’effondrement.
Tous les habitants de l’immeuble ont été évacués le 28 juin 2016 et ont été relogés, sauf la famille de Saddedine Mohand Ouramdane qui s’est vue privée de cette faveur qui lui revient de droit, preuves à l’appui! Hélas cela n’a pas trouvé d’oreille attentive au désarroi qui ronge le père de la famille Saddedine qui ne sait plus à quel saint se vouer, après moult contacts et tant de promesses, la situation reste par là même inchangée malgré que le président de l’APC de la commune d’Alger-Centre leur ait promis qu’il réglera la question de leur relogement dans un temps qui ne dépassera pas les six mois d’attente.
Rien de cela n’a été respecté et le problème de la famille Saddedine perdure et prend dans une certaine mesure l’allure d’un véritable drame social puisque c’est une famille nombreuse et elle ne dispose pas d’un autre logement lui permettant de faire face à sa situation insoutenable.
Saddedine Mohand Ouramdane a essayé de voir les premiers responsables, à commencer par le président de l’APC et le chef de daïra en terminant avec le wali délégué afin d’élucider son cas, à savoir que ce n’est pas quelqu’un qui demande un logement dans le cadre social, mais c’est un citoyen qui exige qu’il soit rétabli dans ses droits, c’est-à-dire qu’il s’agit bel et bien d’un véritable déni contre sa personne et sa famille qui est composée de cinq garçons et de cinq filles.
Le concerné avait justifié cette demande de réparation en se basant sur des documents qui constituent des preuves irréfragables, il exhibe l’acte de propriété, la dernière quittance de la Sonelgaz, le négatif et l’attestation communale prouvant que c’est un ancien moudjahid et qui n’a rien bénéficié de la part des autorités publiques.
Saddedine Mohand Ouramdane demande qu’il soit rétabli dans son droit, celui d’être relogé dans les plus brefs délais.